Poutine, sans surprise est ré élu. Mais dans les coulisses, on s'affère a préparé la riposte, avec des vidéos qui tournent déjà sur internet, montrant des bourrages d'urnes.
"Environ un quart des Russes n'ont pas voté pour pour Vladimir Poutine.
Le candidat du parti communiste Pavel Grudinin est arrivé très loin derrière avec environ 12%. Il l'a appelé l'élection «la plus sale» de ces derniers années. Et il a dit qu'Alexey Navalny, le principal dirigeant de l'opposition russe, qui a était interdit de se présenter, avait eu raison de prétendre qu'il y avait eu des irrégularités électorales."
Navalny n'a pas été interdit, sa candidature a été refusée du fait d'être sous le coup d'une enquête judiciaire en cours.
"On s'attend à ce que Navalny appelle à des manifestations anti-Poutine exigeant une nouvelle élection et un haut responsable de l'opposition a averti qu'ils pourraient tomber dans des affrontements de rue si la police sévissait trop durement contre les manifestants."
On reste toujours très prudent sur la réelle quantité de gens que Navalny peu mobiliser.
"La fille du mentor politique de Poutine arrive en quatrième position avec environ deux pour cent. Kseniya Sobchak, ancien animateur de télé-réalité, a fait campagne sur une plateforme libérale, mais a évité de critiquer personnellement Poutine.
Beaucoup la considéraient comme une candidate déguisée du Kremlin, conçue pour diviser le vote de l'opposition.
Des images de webcam provenant des bureaux de vote ont été partagées sur les médias sociaux tout au long du dimanche, indiquant des irrégularités de vote.
À une station de la ville de Kemerovo, un officiel a brandi des ballons, semblant obscurcir la caméra pendant que les bulletins étaient comptés.
Et à un autre moment dans la République Karachay-Circassian, un fonctionnaire s'est tenu entre la webcam et une femme âgée qui s'est approchée de l'urne avec ce qui semblait être un paquet de bulletins de vote serrés contre sa poitrine. Elle a ensuite passé beaucoup de temps dans les urnes, tout comme l'officiel l'a obscurcie.
L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe qui a surveillé le vote devrait publier ses conclusions préliminaires sur l'équité du vote lundi.
En 2012, quand Vladimir Poutine a remporté l'élection avec 63% des voix, l'OSCE a déclaré par la suite que le vote était «clairement biaisé» en sa faveur, qu'il n'y avait pas de concurrence réelle et qu'il abusait des ressources gouvernementales."
NDL : on comprendra que dans le contexte géopolitique actuelle, il faut rester prudent sur ce qui se dit et se voit, car si l'on cherche désespérément des preuves d'interventionnisme russe dans la présidentielle américaine, on peu aisément imaginé l'inverse avec l'élection présidentielle russe. Même si en conscience, on sait que Poutine n'est pas un ange, loin de là, il faut aussi raison gardé sur ce que les médias occidentaux vont en dire, portant plus l'accent sur des irrégularités et des tricheries, que sur un résultat qui de toutes les manières, même avec des irrégularités, reste écrasant (75.9% selon les premières estimations).
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