Remettons les pendules a l'heure sur ce qu'a réellement dit Macron à la délégation Kurde. Car les Kurdes ont affirmé du soutient de la France. Mais qu'est ce que cela veut dire réellement, sachant que soutenir les Kurdes face à la Turquie, c'est engagé la France contre l'intérêt d'Erdogan d'anéantir toute forme de résistance Kurde dans la région.
Rappelons que ce qui a été peut être le déclencheur du retournement de veste d'Erdogan, c'est le fait de savoir que les USA et l'Europe, apportaient leurs soutiens logistiques et matériels aux Kurdes de Syrie et d'Irak, pour lutter contre l'état islamique. Erdogan avait été menaçant contre les USA et l'Europe, du fait qu'il avait peur qu'a terme, les forces Kurdes de Syrie et d'Irak, finissent par se retourner contre la Turquie, pour récupéré les territoires kurdes de Turquie. Face à la colère d'Erdogan, c'est ainsi qu'a fuité le business que faisait la Turquie avec l'état islamique. La situation se dégradant, c'est le 14 juillet 2016 que le coup de semonce tombe avec ce pseudo coup d'état à Ankara, qui, selon les observateurs avertis, serait bien une orchestration du pouvoir pour trouver un argument de poids afin de faire un bras d'honneur à Washington et Bruxelles, et s'affranchir des liens fondés avec l'occidents sur une guerre qui ne dit pas son nom. Rappelons qu'Erdogan est un fervent partisan de la constitution d'un califat d'influence byzantine, qui écarterait l'influence des Saouds d'un coté, et annihilerait les chiites de l'autre. Tous ceci expliquant la tension palpable de l'occident avec la Turquie, qui depuis 2016 a reprit sa liberté, s'éloignant des plans occidentaux, en se rapprochant de la Russie. On comprend alors pourquoi Macron joue le contre pied avec les Kurde, histoire d'agacer Erdogan qui subit des pressions de toutes parts pour l'obliger a revenir dans les rangs. Mais son offensive dans le nord de la Syrie en territoire Kurde, devient un problème de taille. Car Erdogan souhaite faire deux pierres deux coups. Neutraliser toutes résistances militaires kurdes, et démontrer que ces derniers seront tôt ou tard lâché par Washington et Bruxelles, ayant été tous simplement instrumentalisés par l'occident pour lutter contre l'état islamique, sans respecter leurs engagements de soutien d'une cause kurde. On peu donc considéré que la visite à l'Elysée de cette délégation kurde, n'est en réalité qu'un coup de poker auquel on s'attend tôt ou tard une réaction d'Ankara.
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