A peine a t'il fait sa révérence à la reine, comme le protocole l'oblige, Boris Johnson a déjà donner un coup de pied dans la fourmilière du 10 Downing Street. 10 limogeages, 4 démissions, 2 départs à la retraite.
Ses lignes de conduites prononcées dans son discours :
- La guerre contre les pessimistes : Au début du discours, «Je me tiens donc devant vous aujourd'hui pour vous dire, peuple britannique, que ces critiques sont fausses - les sceptiques, les malheureux, les plus sombres - ils vont encore se tromper. ceux qui parient contre la Grande-Bretagne vont perdre leurs chemises parce que nous allons rétablir la confiance dans notre démocratie. " .... En fin de discours: "Personne au cours des derniers siècles n'a réussi à parier contre le courage et l'ambition de ce pays. Ils ne réussiront pas aujourd'hui."
- S'engager à unir le pays : "Et je vais vous dire quelque chose d'autre à propos de mon travail. Il consiste à être premier ministre de tout le Royaume-Uni. Et cela signifie unir notre pays, répondre enfin à l'appel des oubliés et des laissés pour compte. villes en rétablissant physiquement et littéralement les liens qui nous unissent. Ainsi, avec des rues plus sûres, une meilleure éducation, de nouvelles infrastructures routières et ferroviaires fantastiques et une large bande en fibre optique, nous sommes à la hauteur de la réalité britannique. "
- Livrer le Brexit : «Nous sortirons de l'UE le 31 octobre. Et il est bien sûr essentiel que nous nous préparions à l'éventualité lointaine que Bruxelles refuse de continuer à négocier et que nous soyons obligés de sortir sans aucun accord - non pas parce que nous voulons ce résultat - bien sûr que non - mais parce que ce n'est que du bon sens de se préparer. "
- Réaliser la croissance, autoriser les OGM : Il a appelé à des réductions d'impôts afin de promouvoir les investissements dans le capital et la recherche. Il a réaffirmé son engagement à libérer les ports. "Commençons maintenant à libérer le secteur britannique des sciences biologiques des règles anti-modification génétique et développons des cultures résistantes à la brûlure qui nourriront le monde."
- Élections anticipées : analyse du quotidien The Guardian- Il a laissé entendre qu'une élection anticipée était probable. À un moment donné, Johnson semblait vouloir jouer avec son public, comme s'il était sur le point d'annoncer une élection. Il ne l’a pas fait, mais tout ce qu’il a dit au sujet de son programme national laisse à penser qu’il voudra bientôt obtenir une majorité décente, car sans ambition, ses ambitions ne pourront être atteintes.
Bien sur du coté des critiques, celle du député écossais Pete Wishart a proposé cette évaluation:
"Le cauchemar du gouvernement conservateur de Boris Johnson s'annonce comme étant le pire depuis Thatcher - regorgeant de Brexiteers extrêmes et d'extrême droite enragés qui veulent nous ramener à une époque révolue.
Les hauts ministres conservateurs ont menacé de réduire le budget de l'Écosse, de freiner le transfert des pouvoirs et d'imposer un Brexit dévastateur, qui porterait gravement atteinte aux emplois, au niveau de vie, aux services publics et à l'économie de l'Écosse.
Donald Trump ou Nigel Farage seraient fiers de ce cabinet tory d'enfer, dont les députés veulent mettre fin à la formule de Barnett, privatiser le NHS, réduire les droits des travailleurs, défaire l'État-providence, réduire les impôts des riches, et même ramener la peine de mort."
Rappel que les écossais sont anti Brexit.
https://moneymaven.io/mishtalk/economics/boris-johnson-meets-the-queen-then-cleans-house-10-sacked-4-quit-2-retired-rJj3TEkevE6l2ikEi-gmig/
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