« Si nous, les Russes, nous avons échoué, ce n’est pas que nous étions mauvais. Nous étions très bons. Mais la tâche était tout bonnement impossible ; les Américains échoueront comme nous ! »
Ce sont les paroles de l'ambassadeur russe en Afghanistan Zamir Kaboulov, en 2009. Force est de constater qu'après l'URSS, les américains se seront eux aussi cassé le nez dans ce pays qu'ils avaient pourtant juré de pacifier et d'aider à reconstruire.
Mais Biden l'a récemment dit. "Nous ne sommes pas à aller en Afghanistan pour reconstruire un pays". Alors que pourtant, ce n'est pas que le président américain qui parle, mais aussi celui qui a un très bon suivit de cette intervention américaine en Afghanistan, du fait d'avoir été dans des positions privilégiées en ayant été président de la Commission des affaires étrangères du Sénat en 2001, voir même en 2002, il est le premier élu américain à se rendre en Afghanistan après les attentats du 11 septembre 2001. Et à la chute du pouvoir taliban à Kaboul (13 novembre 2001), au profit de l’Alliance du Nord, coalition financée par la CIA, dont la progression avait été aidée par les bombardements de l’US Air Force.
Donc quand Biden quitte l'Afghanistan, ce n'est pas dans un désir de devoir accomplit. C'est parce que la réalité à rattraper les ambitions, comme quand la grande amérique c'est prise les pieds dans le tapis au Vietnam, comme en Somalie, voir même en Irak.
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