Si dans certains états l'immobilier se porte bien du fait de migrations importantes en provenance d'autres états, ce sont ces derniers ou la situation devient inquiétante. La spéculation pour garder le marché à flot à pour conséquence d'une chute de la demande. Une chute que le marché du luxe ne compense clairement plus. Le pire, étant l'immobilier commercial et de bureau, ou celui ci, depuis la pandémie, les changements de moeurs des consommateurs, le télétravail, a clairement mis un frein au marché.
Les ventes de locaux commerciaux s’effondrent, entraînant dans leur chute des acteurs fragiles, comme le promoteur du coworking WeWork. Le résidentiel résiste pour l’instant, mais les ingrédients d’une catastrophe semblent réunis. Les banques régionales, qui portent l’essentiel du risque, sont menacées.
Le concept est mort avec le Covid-19. A la fin de la dernière décennie, le partage de bureaux avait le vent en poupe, et son promoteur WeWork avait été valorisé à près de 47 milliards de dollars (42,1 milliards de francs). Aujourd’hui, avec le télétravail, le bureau se partage chez soi, et WeWork dispose dans les centres-villes de locaux peu occupés qu’il paie trop cher. Le 6 septembre, l’entreprise, qui ne vaut pas plus que 300 millions de dollars, a annoncé qu’elle allait renégocier tous ses baux. WeWork disposait en juin de 777 lieux de location dans 39 pays et a des engagements financiers de plus de 13 milliards de dollars, selon le Financial Times.
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