Lorsqu'on dit souvent que "les USA est un grand pays mais à qui on a donné les clés à des éternels adolescent", sincèrement, ce n'est pas faux !
Jusqu'au début du 20ème siècle le peuple américain était encore un peuple relativement bourru, rural, qui était le résultat d'un melting pot d'individus avec des croyances et des traditions qui même s'ils étaient issues de contrées européennes, s'offraient parfois à des différents communautaires. Les vagues de migrants du 20ème siècle n'ont pas arrangé les choses, et avec le temps, ces vagues finiraient bien par se diluée dans la nation. Sauf que la crise de 1929 va engendré des colères et des mouvements qui vont motiver de mettre en place une politique dont aujourd'hui, on en en voit clairement les conséquences.
L'isolationnisme, et un modèle éducatif adapté, ont commencer à générer des individus hypersensibilisés et à la culture introverti. La société de consommation de masse qui arrivera en même temps que la seconde guerre mondiale, atteindra évidemment son apogée à la veille des années 60, tous comme l'influence en Europe, apportera son lot de société de loisir et de divertissement. Ce qu'on appellera progressivement, l'abrutissement de masse.
Au point qu'aujourd'hui aux USA, il n'est pas rare de croiser des gens qui ont une culture générale quasiment nulle, et qui sont façonnés à satisfaire leurs moindres désirs, sans réfléchir ni même avoir de la mesure. La culture de l'excès. Le toujours plus, quand je veux, ou je veux. Et avec cela, le développement d'une hypersensibilisation qui a été accompagné par une infantilisation de l'individu (car rester enfant, c'est satisfaire ses désirs et ses plaisirs) qui s'exprime souvent par une surréaction émotionnelle à n'importe qu'elle situation.
Phénomène qui est très accru dans les milieux urbains, dans les grandes métropoles, alors que la rudesse de certaines régions reculées, sauvages, rurales, donnent encore des gens plus matures, plus réalistes, plus terre à terre, que leurs homologues urbains. Un constat qui n'est pas sans rappeler la même issue que l'on peut constater désormais en France, avec ces urbains qui s'improvisent vouloir trouver le calme de la campagne, mais demandant à ce que leurs silences ne soit pas perturber par la cloche de l'église du village, le champs du coq, l'odeur des champs, ou des activités séculaires d'agriculteurs ou d'éleveurs avant même le levé du soleil.
Mais depuis ces 30 dernières années, le phénomène c'est très accentuer surtout chez les hommes. Même si notoirement, les réseaux sociaux et la télé réalité ont eut beaucoup plus d'impact sur les jeunes femmes que sur les jeune hommes.
NDL : D'ou la raison que dans l'armée américaine, on trouve de plus en plus des hispaniques dont la culture est un peu plus terre à terre. Car autant les blancs que les noirs américains, ils sont de moins en moins psychologiquement adapter a opérer dans des pays étrangers, comme nous avons pu le voir dans l'évolution des moeurs depuis la guerre du Vietnam, déjà très révélatrice du problème.
Les États-Unis ont engendré toute une génération de "kidults" qui refusent simplement de grandir.
Connaissez-vous des adultes qui vivent encore à la maison avec leurs parents ? Si vous êtes comme la plupart des Américains, vous en connaissez probablement beaucoup. Malheureusement, c'est parce que le pourcentage de jeunes adultes qui vivent avec au moins un parent a tendance à augmenter depuis des décennies. Bien sûr, le coût du logement est l'un des facteurs qui alimente ce phénomène. À un moment donné en 2022, le logement était plus inabordable qu'il ne l'avait jamais été dans toute l'histoire de notre pays. La vérité est donc que bon nombre des ménages multigénérationnels qui existent aujourd'hui se sont formés par nécessité économique. Mais dans d'autres cas, des « kidults » qui refusent tout simplement de grandir sont retournés chez eux avec maman et papa parce que c'est plus facile que d'essayer de vivre de manière indépendante.
Grâce à la tendance « kidult », environ la moitié de tous les adultes américains âgés de 18 à 29 ans vivent actuellement avec au moins un parent…
En juillet 2022, la moitié des adultes de 18 à 29 ans vivaient avec l'un ou les deux de leurs parents. Ce chiffre était en baisse par rapport au récent pic de 52 % en juin 2020, mais toujours nettement supérieur à la part des personnes vivant avec leurs parents en 2010 (44 % en moyenne cette année-là) ou 2000 (38 % en moyenne).
Alors qu'est-ce que les parents pensent de tout cela ?
Bon, certains aiment ça, mais encore plus n'aiment pas ça ...
La proportion d'enfants adultes qui vivent avec leurs parents a augmenté ces dernières années. Ça vient d'arriver : les parents n'aiment pas ça.
Un récent sondage Pew a révélé que les deux cinquièmes des pères pensent que les parents qui accueillent des enfants adultes sont mauvais pour la société, tandis que seulement 12 % pensent que c'est une bonne chose. Les mamans sont d'accord, quoique dans une moindre mesure.
Dans l'ensemble, l'enquête Pew a révélé que les Américains ont des sentiments très mitigés à propos de ce phénomène…
Plus d'un tiers des Américains (36%) disent que plus de jeunes adultes vivant avec leurs parents sont mauvais pour la société, tandis que 16% disent que c'est bon pour la société. Près de la moitié des Américains (47 %) disent que cela ne fait aucune différence.
Bien sûr, chaque histoire est différente.
Certains adultes vivent à la maison parce qu'ils n'ont tout simplement pas les moyens d'acheter leur propre maison.
De nos jours, des millions de jeunes diplômés de l'université avec des dettes massives, et lorsque toutes ces dettes les obligent à retourner vivre avec leurs parents, on les appelle les « enfants boomerang » .
Si vous êtes un jeune qui a été paralysé financièrement par une dette d'études, je ne vous blâme certainement pas d'essayer d'économiser de l'argent pour pouvoir changer votre vie.
En fin de compte, essayer de sortir de la dette est une très bonne chose.
Mais bien sûr, il y a des millions d'autres jeunes adultes qui refusent tout simplement de grandir.
En fait, ils sont devenus si nombreux que l'industrie du jouet a créé un terme spécial pour eux. On les appelle les "kidults", et ces jours- ci ils dépensent des milliards de dollars en jouets ...
Il y a deux choses qui maintiennent l'industrie du jouet à flot en ce moment : l'inflation et un groupe de consommateurs connu sous le nom de « kidults ».
Ces enfants dans l'âme sont responsables d'un quart de toutes les ventes de jouets par an, soit environ 9 milliards de dollars, et sont le principal moteur de croissance de l'industrie, selon les données du groupe NPD.
Avez-vous déjà rencontré un adulte qui a une pièce spéciale pour tous ses objets de collection Star Wars ?
Si oui, alors vous avez probablement une très bonne idée du type de personne dont je parle.
Les "Kidults" déboursent tellement d'argent pour les jouets que les fabricants de jouets ont en fait commencé à créer des "gammes de produits juste pour ces consommateurs" ...
Les kidults, qui ont tendance à dépenser plus en jouets, ont un grand penchant pour les dessins animés, les super-héros et les objets de collection qui leur rappellent leur enfance. Ils achètent des marchandises telles que des figurines d'action, des ensembles Lego et des poupées qui pourraient généralement être considérées comme « pour les enfants ». Cependant, ces dernières années, les fabricants de jouets ont créé des gammes de produits uniquement pour ces consommateurs, réalisant que la demande est forte pour cette génération d'adultes qui veulent toujours s'amuser.
Je suis pour m'amuser.
Mais cela devient ridicule.
Malheureusement, les hommes sont beaucoup plus susceptibles d'être des "kidults" que les femmes.
Inutile de dire que c'est l'une des raisons pour lesquelles de nombreuses femmes trouvent si difficile de trouver une personne apte à se marier.
Le taux de participation au marché du travail des hommes a tendance à baisser depuis des décennies, tandis que le taux de participation au marché du travail des femmes a tendance à augmenter depuis des décennies.
Bien sûr, l'émasculation systématique de la population masculine est une autre raison pour laquelle cela se produit, mais c'est un sujet pour un autre article.
Il était une fois, il était extrêmement inhabituel pour un homme valide de ne rien faire s'il était capable de travailler.
Mais maintenant, nous avons des millions et des millions d'hommes qui ont tout simplement abandonné complètement la population active.
Certains de ces hommes vivent maintenant avec leurs parents, et ce n'est pas bon pour notre société.
Malheureusement, à mesure que les conditions économiques se détériorent, encore plus de jeunes adultes retourneront chez eux avec maman et papa. Selon un sondage du Wall Street Journal qui vient d'être publié, environ les deux tiers des Américains pensent que "la trajectoire économique de la nation va dans la mauvaise direction"...
Une majorité d'électeurs pensent que l'économie sera dans un état pire en 2023 qu'elle ne l'est actuellement et environ les deux tiers disent que la trajectoire économique du pays va dans la mauvaise direction, selon le dernier sondage du Wall Street Journal.
L'enquête, menée du 3 au 7 décembre, suggère qu'une récente salve de nouvelles économiques positives - modération des prix de l'essence et ralentissement du rythme de l'inflation - n'a pas modifié la façon dont beaucoup pensent du risque de récession, ce que de nombreux économistes ont prévu comme probable.
L'année à venir va certainement être assez difficile, et les perspectives pour l'au-delà sont encore pires .
Alors que l'économie s'effondre et que les événements mondiaux deviennent incontrôlables, nous allons avoir besoin que les hommes soient des hommes.
Mais beaucoup de « kidults » là-bas ne veulent tout simplement pas être des hommes, et c'est extrêmement malheureux.
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