lundi 27 mai 2024

PLUS AUCUNE LIMITE


Israël commet un nouveau massacre à Rafah : 35 morts, principalement des femmes et des enfants



Un Décor de Chao et de Dévastation

C’est un véritable cauchemar qui s’est abattu sur Rafah. Les scènes de désolation sont insoutenables : les cris déchirants des survivants, les corps sans vie jonchant le sol, des enfants littéralement décapités, des membres éparpillés, et des flammes ravageant les tentes de fortune où des familles réfugiées espéraient trouver un semblant de sécurité. Le bombardement israélien sur un camp de réfugiés à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a transformé cette zone en un enfer sur terre. Les civils, femmes et enfants, n’ont eu aucune chance face à cette violence aveugle et brutale.


Nous avertissons nos lecteurs que les vidéos ci-dessous contiennent des images insoutenables et sont réservées à un public averti.




Un Massacre Horrifiant Annoncé par le Croissant-Rouge Palestinien

Le Croissant-Rouge palestinien a rapporté un « grand nombre » de morts et de blessés suite à une frappe israélienne sur une zone humanitaire désignée près de Rafah. Les équipes d’ambulanciers transportent les morts et les blessés, témoins silencieux de l’horreur de cet acte barbare. Cette zone, censée être un refuge sûr, a été impitoyablement ciblée, laissant des familles entières décimées et des survivants traumatisés à vie.



Israël Accusé d’Avoir Piégé les Civils

Comme le rapporte The Washington Post, Israël a distribué et publié des tracts désignant la zone 2371 comme zone « sûre », conseillant spécifiquement aux civils gazaouis de s’y rendre pour leur sécurité. Cependant, c’est exactement ce bloc qui a été visé par une frappe israélienne. Il apparaît clairement que les civils ont été conduits dans cette zone sous de faux prétextes, pour ensuite être impitoyablement massacrés.



Réactions et Condamnations Internationales


Face à cette atrocité, les réactions ne se sont pas fait attendre. Jean-Luc Mélenchon, dans un tweet, a dénoncé un « abominable massacre », appelant à la reconnaissance d’un État palestinien . Olivier Faure a qualifié l’événement de « boucherie », condamnant fermement les actions de Benjamin Netanyahu . La présidence palestinienne a accusé Israël d’avoir « délibérément visé » des civils innocents, défiant ainsi toutes les résolutions internationales .



Médecins Sans Frontières Appelle à un Cessez-le-Feu

Médecins sans frontières s’est dit « horrifié » par ce massacre, appelant à un cessez-le-feu immédiat et soulignant que « aucune zone n’est sûre » dans la bande de Gaza . Cette déclaration met en lumière la gravité de la situation humanitaire dans cette région, exacerbée par des attaques répétées contre des zones civiles.



Un Carnage

Le ministère palestinien de la Santé a indiqué qu’au moins 35 personnes ont été tuées, principalement des femmes et des enfants, dans cette frappe israélienne à Rafah. Ce massacre survient à peine deux jours après une décision de la Cour internationale de justice (CIJ) qui avait critiqué les mesures d’évacuation d’Israël comme insuffisantes pour protéger les civils .

L’attaque de Rafah est une nouvelle illustration de la violence déchaînée contre des civils innocents, un acte qui ne peut être justifié sous aucun prétexte. La communauté internationale doit agir pour mettre fin à cette escalade meurtrière et protéger les vies des plus vulnérables. Israël doit répondre de ces actions devant la justice internationale et cesser immédiatement ses offensives militaires contre les populations civiles.
Amnesty International demande une enquête de la CPI pour crimes de guerre

Amnesty International a exhorté la Cour pénale internationale (CPI) à enquêter sur des allégations de « crimes de guerre » concernant trois frappes aériennes sur la bande de Gaza en avril, qui ont tué 44 personnes, dont 32 enfants. Erika Guevara-Rosas, responsable d’Amnesty, a déclaré que l’enquête de l’organisation avait fourni « des éléments de preuve essentiels indiquant que ces attaques étaient illégales et imputables à l’armée israélienne ». Cette demande d’Amnesty International intervient dans un contexte de tensions croissantes dans la région et de préoccupations concernant le respect du droit international humanitaire.



Bilan de l’Escalade des Hostilités à Gaza

L’escalade des hostilités dans la bande de Gaza, qui dure depuis plus de six mois, est la plus meurtrière qu’ait connue l’enclave palestinienne depuis 2006. Les chiffres sont alarmants et témoignent de l’ampleur de la tragédie humanitaire en cours.

Victimes et Blessés

Selon les derniers bilans, 35 800 personnes ont été tuées, dont plus de 14 100 enfants et 9 000 femmes. Plus de 80 000 personnes ont été blessées, y compris 12 300 enfants. Des milliers d’autres sont portées disparues et seraient probablement sous les décombres. D’après l’UNICEF, un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes. Les femmes et les enfants représentent 70 % des victimes, un chiffre qui souligne la vulnérabilité des civils dans ce conflit.

Déplacement et Exode

Les survivants vivent un exode sans fin. 1,7 million de personnes ont fui, plusieurs fois, le nord et le centre de Gaza à la recherche d’un refuge dans le sud, notamment à Rafah. Mais en réalité, à Gaza, plus aucun endroit n’est sûr. Les familles déplacées se retrouvent dans des conditions de vie précaires et dangereuses.

Détérioration des Infrastructures

Les infrastructures essentielles de Gaza sont gravement endommagées :82 % des infrastructures de santé ont été partiellement endommagées ou complètement détruites.
188 des 320 écoles servant de refuge aux populations déplacées ont été ciblées par des frappes aériennes.
57 % des infrastructures d’accès à l’eau ont été endommagées.
87 % des infrastructures scolaires ont été endommagées ou détruites.

Conditions de Vie Déplorables

Dans le sud surpeuplé, les familles déplacées vivent dans un dénuement total, sans accès à l’eau, à la nourriture ou aux médicaments. Les conditions de vie sont indescriptibles et s’aggravent chaque jour. La faim s’installe, plongeant la population dans une crise humanitaire sans précédent. Selon l’IPC, organisme mondial d’analyse de l’insécurité alimentaire, 95 % de la population est au bord de la famine. Déjà, plus de 10 enfants sont morts de faim ces dernières semaines, ajoutant à l’horreur de la situation.
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