«Cela ressemble à un message de bienvenue pour la police» : à Nîmes, incrédulité et colère après l’explosion survenue près du nouveau commissariat.
Accident ou geste délibéré ? Une explosion s'est produite, dans la nuit de mardi à mercredi 21 août, dans un commerce abandonné mitoyen du commissariat du quartier Pissevin à Nîmes. Un poste de police ouvert... depuis la veille. Si les flammes n'ont pas atteint les bureaux où sont supposés se relayer forces de l'ordre nationale et municipale, la façade de cet îlot commercial de plain-pied abritant notamment un bureau de tabac, un snack, un laboratoire d'analyses médicales, mais aussi un opticien, porte les traces du feu. L'an dernier, ce même ensemble -propriété d'une société publique locale dont la Ville de Nîmes est actionnaire majoritaire- avait été la cible d'un incendie criminel dans ce quartier d'une dizaine de milliers d'habitants gangrené par le trafic de drogue.
Mercredi en début d'après-midi, le préfet du Gard Jérôme Bonet a affirmé lors d'un point point-presse : «Il n'est pas possible à cette heure de savoir si cet incendie est volontaire…
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