Et si la sortie de crise, était de retrouver une souveraineté totale (sortir de l'UE) et redessiner une nouvelle constitution ?
Une clé vers la sortie de la Vème prison de France
Un sujet que notre JClaude va apprécier. Pour ceux qui ne l’ont pas consulté, Lien permanent vers l’article “TRAVAUX CONSTITUTIONNELS” par JClaude.
Que vous soyez salarié d’une entreprise, en CDI, CDD ou en intérim.
Que vous soyez à votre compte, patron d’une entreprise, agriculteur ou artisan.
Que vous occupez un poste au bas de l’échelle de la fonction publique voire plus élevé dans l’administration.
Ou que vous soyez chômeur ou au RSA en galère pour X raisons.
Que vous vous revendiquez de gauche ou de droite, d’extrême gauche ou d’extrême droite.
Une chose est certaine : vous n’avez aucun pouvoir politique, vous n’avez aucun moyen d’influencer directement, institutionnellement, le fonctionnement de notre pays.
Car dans la Vème république, la place qui est dédiée aux 99 % est celle de sujets serviles.
De sujets inféodés à une caste d’oligarques faisant partie pour certain de la sphère « publique » et d’autres à la sphère « privée ».
Que vous soyez pour ou contre tel ou tel sujet clivant de société, propulsé sur le devant de la scène par nos oligarques préférés, ceci ne changera rien à cette réalité.
Une réalité que nous sommes tous capables de comprendre et que nous devrions pouvoir expliquer simplement.
Une réalité qui se passe des croyances, des convictions et théories alambiquées.
Une réalité qui se démontre à longueur de journée, par les actes de nos maîtres et leurs conséquences sur nos vies.
Une réalité reposant sur des faits, inscrits noir sur blanc dans un petit texte accessible par tous.
Dans l’état actuel des choses, nous n’avons aucun pouvoir politique.
Nous devons cet état de fait à l’immonde constitution de la Vème république.
Il est essentiel d’en prendre conscience.
Cette constitution a été pensée pour donner TOUS les pouvoirs publics à une personne, à savoir le « Président de la République » qui sera muni d’un bras droit que l’on nomme « le 1er ministre » lui-même assisté d’une petite garde composée de « ministres » le tout formant le « Gouvernement ».
Petit point actualité, certains s’imaginent que Macron va au-delà de ses pouvoirs accordés par la constitution, mais c’est totalement faux. Bien que ce qu’il fait est délétère pour la majorité, il ne fait rien « d’illégal » et respecte la constitution quoi qu’en disent les journalistes, opposants ou autres experts incompétents.
Au contraire, il est bien spécifié dans l’article 5 de la constitution (et le dernier communiqué de l’Élysée l’a repris presque mots pour mots*) que le président « veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’Etat.
Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités. »
Comprenez par cet article clé, qu’il occupe la position de monarque suprême sur le plan institutionnel et qu’il fait donc ce qu’il veut.
Que ça vous plaise ou non, c’est ça la Vème république…
Reprenons, théoriquement, le gouvernement est censé représenter ce qu’on appelle le pouvoir exécutif.
Dans la conception des états de droit moderne, il existe 2 pouvoirs supplémentaires, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire.
Le législatif est censé être dans les mains du Parlement (composé de l‘Assemblée Nationale ET du Sénat)
Le judiciaire, quant à lui, est censé être dans les mains de diverses institutions judiciaires indépendantes.
Dans une société qui a pour but d’évoluer sereinement, tous ces pouvoirs sont censés être indépendants les uns par rapport aux autres.
Dans une Démocratie, l’ensemble de ces pouvoirs est dilué dans la masse du peuple, le plus grand nombre. Ils sont ainsi séparés de façon optimale. On nomme les personnes vivant dans un tel système des citoyens.
En ce qui nous concerne, nous sommes soumis à l’autorité du Président qui, grâce à la constitution, contrôle d’une main de fer dans un gant de velours (ou presque), le fonctionnement du pays. On nomme les personnes vivant dans un tel système, des sujets ou des esclaves mais en aucun cas nous pouvons les appeler des « citoyens » (sauf pour les enfumer).
Les formes ont été données pour que ceci ne soit pas trop grossier, des siècles d’expériences sur fond de massacres du peuple ont permis d’optimiser ce système et arriver à cette forme de dictature savamment organisée, travestie en Démocratie.
Concentrez bien votre pensée, il est facile de le démontrer.
Si on devait citer et connaître un seul article pour prouver par A+B que la France est un pays sans séparation des pouvoirs et donc l’inverse d’une Démocratie, ça devrait être l’article 10 :
« Le Président de la République promulgue les lois dans les quinze jours qui suivent la transmission au Gouvernement de la loi définitivement adoptée.
Il peut, avant l’expiration de ce délai, demander au Parlement une nouvelle délibération de la loi ou de certains de ses articles. Cette nouvelle délibération ne peut être refusée. »
Dans cet article hallucinant, nous apprenons que c’est Le Président de la République, membre suprême du pouvoir exécutif, quia le pouvoir de rendre une loi applicable ou non.
En somme, c’est lui le juge final du travail du pouvoir législatif.
On peut difficilement faire plus grossier comme exemple de non-séparation des pouvoirs (enfin après vous inquiétez pas, on en a plein d’autres dans notre Vème torchon).
De plus, comme vous pouvez le constater à la fin, si « Monsieur » le Grand Seigneur Suprême pense que le pouvoir législatif n’a pas travaillé correctement, il peut lui imposer de refaire une nouvelle loi et ceci jusqu’à ce que cette loi convienne à notre Grand Seigneur.
C’est pas beau ça ?
Qu’on ose me dire, ou dire à ceux qui prendront conscience de cet article, qu’il y a une séparation des pouvoirs en France ou que nous vivons en Démocratie…
Une fois que cet article est connu et compris, quelqu’un qui soutiendrait que nous sommes en Démocratie devient aussi crédible que le pire des platistes.
Mais ce n’est pas le seul article problématique de notre prison institutionnelle.
Étant donné que je ne veux pas faire trop long, je vais vous laisser bosser un peu et vous donner une liste des articles démontrant une non-séparation des pouvoirs plus ou moins violente :
Article 12, 16, 17, 18, 20, 26, 28, 29, 30, 31, 34-1, 37, 38, 39, 41, 42, 43, 44, 45, 47, 47-1, 48, 49, 50-1, 64, 67, 71-1 et 89
Il faut aussi prendre conscience qu’aucun pouvoir n’est donné au peuple dans la constitution.
Que même via l’élection de ses maîtres, ses pouvoirs sont ridicules.
Ironie du sort, les génies de la tyrannie qui ont rédigé cette constitution ont même pensé à rendre invalide le « mandat impératif » pour les parlementaires… (Article 27 : Tout mandat impératif est nul ») alors que la très grande majorité des gens s’imaginent qu’il existe par principe et par naïveté (vous inquiétez pas on l’a tous été)…. Imaginez le niveau de culot des députés qui vous font croire l’inverse ? Je parle là de TOUS les députés, de TOUS les partis.
Vous avez glissé un bulletin dans l’urne pour le RN, LR, Ensemble ou le NFP ? Bah voilà ce qui vous attend… aucun mandaté, uniquement des représentants dans le sens de « tuteur ».
Aucun oligarque pour défendre vos droits et faire des lois utiles aux 99%, juste des carpettes bonnes à servir de paillasson pour le Gouvernement et à encaisser les biftons.
Mais c’est pas tout, il y a toujours une cerise sur le gâteau !
La constitution appartient à un ensemble de texte qui sont placés au même niveau juridique les uns par rapport aux autres, et leur niveau est celui le plus élevé dans l’état de droit. On appelle cet ensemble le « bloc constitutionnel » et cette pondération entre les textes de loi : « la hiérarchie des normes ».
Voici une image récupérée sur un site officiel qui explique bien le concept :
Donc le bloc constitutionnel est composé de :
- la constitution de 1958
- le préambule de la constitution de 1946
- la DDHC de 1789
- la charte sur l’environnement de 2004.
Comprenez que si une loi ou un arrêté est contraire à un article des textes du bloc constitutionnel, c’est le texte du bloc constitution qui l’emporte.
De plus, il faut aussi bien comprendre que tous les textes du bloc constitutionnel sont placés au même niveau, c’est à dire au niveau le plus puissant du droit.
Donc, si un texte contre-dit un autre, ils se « battent » sur le même terrain.
Or il se trouve que l’article 16 de la DDHC de 1789 nous informe que :
« Toute Société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. »
Cet article a été écrit pour nous protéger des tyrannies, car il met l’accent sur le fait que la séparation des pouvoirs est essentielle pour le fonctionnement correct d’une Société.
Car sans séparation des pouvoirs, aucun droits fondamentaux ne peuvent être assurés.
Comme vous l’avez lu dans la première partie de l’article, le texte que nous nommons constitution ne contient pas de séparation des pouvoirs.
Ainsi on peut considérer facilement qu’elle rentre dans le cadre de l’article 16 de la DDHC.
Les conséquences sont les suivantes : la constitution de la Vème république ne peut être considérée comme une vraie constitution DONC elle n’a rien de légal et usurpe la place d’une constitution digne de ce nom.
La DDHC et son article 16 sont donc une clé qui pourrait permettre au peuple de France de sortir de sa prison.
La seule chose qui lui permettra de l’utiliser est de savoir qu’elle existe.
De connaître les principes fondamentaux du droit et d’avoir le courage de l’utiliser.
Il est absolument nécessaire de prendre conscience de tout cela, car si la Vème est rendue illégale par l’article 16 de la DDHC, ce n’est pas pour faire jolie.
Les conséquences d’un tel régime sont palpables au quotidien et ceci depuis + de 60 ans !
Depuis que la Vème prison est en place, la France est dans un état de déchéance permanente.
Vous aurez beau rejeter la faute sur tel parti, tel groupe, la gauche, la droite, l’extrême gauche ou l’extrême droite, ceci n’a aucune corrélation avec la réalité des choses.
Quoi qu’il arrive, depuis 58, la France a toujours été gouvernée d’une seule et même façon et ceci sans distinction de parti.
Depuis 58, petit à petit, la souveraineté, les acquis sociaux, les conditions de vies, les libertés d’entreprendre, les services de santé, d’éducation et autres services publiques sont détricotés dans un seul et même but : accroître la prédation du petit nombre sur le grand nombre.
Plus cette prédation avance, à la manière du voleur chinois (petit à petit pour minimiser les mouvements sociaux), plus la situation s’aggrave pour le plus grand nombre et s’améliore pour le petit nombre.
Ils nous imposent une façon de vivre dans laquelle nous n’avons d’autre choix que de les servir.
L’histoire nous enseigne que les pires d’entre nous peuvent aller très très loin quand ils jouent à ce petit jeu macabre.
C’est pourquoi plus que jamais, il est absolument nécessaire qu’un maximum de gens prennent conscience de la réalité des choses.
Car il existe une clé pour sortir de cette prison.
Non seulement elle vous servira de façon individuelle, mais plus il y aura du monde qui prendra conscience de la situation, plus il sera possible de changer réellement les choses.
En aucun cas le souverain de France devrait être réduit à une extrême minorité d’oligarques, déconnectés de la réalité, nous enfermant dans une prison à ciel ouvert dans laquelle leurs geôliers nous imposent leurs règles, leurs prédations, nous forçant à vivre d’une façon que nous n’avons pas choisi, afin de servir les intérêts d’une extrême minorité et leur philosophie plus que douteuse.
Le peuple de France est LE seul souverain légitime du pays.
Il est le seul à être capable de prendre des décisions en lien avec la réalité, car lui au moins, il la vit et ne vit pas aux crochets d’une masse d’esclaves.
Il connaît la souffrance, les larmes et les malheurs apportés par notre système économique et politique, venant s’ajouter à ceux qui ne peuvent être évités si facilement.
De par son expérience de la vie, il détient une sagesse populaire lui permettant de savoir ce qui est bon ou mauvais, juste ou injuste, pour la collectivité.
Il est capable de débattre, d’échanger, de prendre des décisions et de s’émanciper des maîtres le prenant depuis si longtemps pour une bête de somme tout juste bonne à être dressée.
De par son hétérogénéité, sa multiplicité, il est LA solution la plus efficace pour lutter contre les abus de pouvoir, semant la destruction, la haine et la mort un peu plus chaque jour.
Pour toutes ces raisons, il est le seul souverain légitime du pays.
C’est aussi pour toutes ces raisons que nos maîtres se donnent un mal fou pour nous désinformer, nous distraire et nous diviser. Car ils savent très bien que, non seulement leur place n’est pas légitime, mais qu’en plus, si le peuple n’était pas soumis à diverses propagandes constantes, il pourrait faire preuve d’une vertu sans commune mesure.
Une vertu qui, si elle était instituée, tracerait un sentier durable vers la prospérité et sonnerait la fin des festivités pour les privilégiés.
Une vertu qui, mécaniquement, impliquerait et appliquerait, une forme d’équité faisant que l’accaparement de richesses de façon démesurée serait prohibé.
Voici la peur absurde de nos oligarques : perdre quelques onces de pouvoir.
Absurde, car ils ne se rendent pas compte que cette perte minime pour eux, n’influerait pas sur leur survie et engendrerait un monde meilleur dont ils pourraient profiter des fruits.
Un monde qui se passera de la nécessité d’une Révolution au profit de l’Évolution.
*https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2024/08/26/communique-suite-aux-consultations-avec-les-responsables-des-partis-et-les-presidents-des-deux-chambres-des-23-et-26-aout-2024
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