De toutes les manières de maintenir un peuple dans l’ignorance, la plus habile est de lui faire croire qu’il sait. La fausse confidence est la roue motrice de l’enrôlement des esprits dans des dynamiques qui les dépassent. En 2017 est apparu l’énorme, étrange et fascinant hameçon nommé Qanon, proposant d’englober sous sa bannière toutes les « théories du complot » circulant sur le net. Le temps que prenne cette mayonnaise était concoctée la grande cérémonie d’ouverture du Nouvel Ordre Mondial avec l’escroquerie du Covid puis les injections qui en constituaient le rite de passage.
La grossièreté du narratif dominant n’allait pas manquer de générer sa dénonciation. Il fallait canaliser les oppositions par l’intermédiaire d’acteurs de crise cooptés pour semer le trouble. C’est alors que l’ovni informationnel « Qanon » et ses déclinaisons en Europe ont rempli leur mission avec un certain succès : imposer un récit alternatif aux individus rétifs à la doxa officielle. Il y avait de part et d’autre les gentils contre les méchants. Tout était cartographié. Nous étions mûrs pour entrer au cœur des hostilités.
Victoire dans les chaumières et dans le kolkhoze numérique. Le forum de Davos, l’OMS et Big Pharma, la mafia financière et l’agenda globaliste étaient enfin dévoilés. Le « bon flic » en poste à Washington a laissé place à une marionnette sénile des néoconservateurs et l’on est venu taquiner de plus près la truffe de l’ours Russe. L’invasion de l’Ukraine et la surenchère d’investissement occidental dans ce conflit aura marqué le deuxième acte du suicide économique de « l’ancien monde », nécessaire à l’élaboration d’un système de gouvernance plus pérenne qu’une vulgaire pyramide de Ponzi.
Entre autres sanctions d’apparence absurde, la confiscation par les occidentaux des avoirs russes en dollars et en euros a poussé les autres pays à se débarrasser de leurs réserves en ces devises. En conséquence, l’inflation provoquée par l’impression illimitée de monnaie, jusque-là diluée dans l’économie mondiale, s’est reconcentrée sur le terrain économique de nos contrées. Ajoutez à cela un zeste de transition écologique, et vous obtenez tous les ingrédients d’une inéluctable faillite.
La dimension sacrificielle de cette politique est à retenir, car son principe remonte aux cultes mésopotamiens, transmis par l’intermédiaire d’une partie des hébreux, les Écoles des Mystères d’Orient, puis les Templiers suite aux croisades. Générer un mal pour un plus grand bien est un accélérateur d’évolution selon certaines doctrines talmudiques. En l’occurrence, détruire l’hégémonie anglo-saxonne était un préalable nécessaire à rendre acceptable un projet de gouvernance mondiale (ou de « république universelle ») parmi les populations des cinq continents.
C’est dans ce contexte que l’on observe l’actuel transfert de pouvoir de l’Ouest à l’Est. Ce conflit entre nations, si réel et douloureux qu’il soit pour les peuples, s’inscrit dans une lecture ésotérique du sens de l’Histoire, selon laquelle un certain nombre d’évènements annonciateurs doivent se produire avant l’arrivée du Messie. Le vingtième siècle et ses deux guerres mondiales ont posté chacun des futurs protagonistes à sa juste place pour jouer sa partition dans la symphonie apocalyptique. Il restait à en écrire le troisième acte et poser la pierre angulaire de l’édifice à Jérusalem. L’allumage de l’incendie au Proche-Orient puis le retour du « bon flic » à la Maison Blanche témoignent d’une détermination farouche à y préparer le terrain :
« Tous ne parlent que de paix, Shalom ! C’est alors que ça arrive. Une nouvelle guerre au Proche-Orient s’enflamme subitement, de grandes flottes de guerre hostiles se font face en Méditerranée — la situation est tendue. »
Alois Irlmaier
La séquence qui s’ouvre devrait ainsi menacer d’embraser le chaudron ukrainien jusqu’à un point de bascule, avant la nouvelle investiture de Trump et sa proposition d’accord de paix. Une fois Trump vêtu du costume de sauveur, Israël s’estimera en mesure d’engager Édom avec lui dans la guerre de « Gog et Magog ». Cette fois, le jeu d’alliances mondiales se resserrera comme un nœud coulant. Nul ne pourra faire marche arrière. Un Déluge de feu éclairera la construction du troisième Temple. Il semblera que seule une intervention divine puisse venir en aide au peuple d’Israël. Alors…
Les têtes nucléaires seraient in extremis neutralisées avant leur lancement. Un temps de rumeurs et d’incertitude s’écoulerait. Les miraculés avanceraient dans la poussière et les brumes jusqu’à ce que “Machia’h” s’élève parmi eux. Verraient-ils la figure barbue d’un prophète des temps anciens ? La silhouette longiligne d’un extraterrestre tout droit sorti de son vaisseau ? Ou bien le visage holographique du Christ projeté sur les nuages ?
La suite logique de cet « après » serait le sacre de l’intelligence artificielle comme autorité supérieure à laquelle se référer pour les décisions humaines. Lui serait confiée la gestion des monnaies et des transactions numériques. Rappelons que le W est la sixième lettre de l’alphabet hébreu :
« Par ses manœuvres, tous, petits et grands, riches ou pauvres, libres et esclaves, se feront marquer sur la main droite ou sur le front, et nul ne pourra rien acheter ni vendre s’il n’est marqué au nom de la Bête ou au chiffre de son nom.
C’est ici qu’il faut de la finesse ! Que l’homme doué d’esprit calcule le chiffre de la Bête. C’est un chiffre d’homme : son chiffre, c’est 666. »
Apocalypse 13 :16-17
Nous entrerions tous sans chauffage dans la nouvelle ère multipolaire. Comme des âmes en peine incapables de se remémorer que « l’ennemi n’est pas celui contre qui on se bat, mais celui qui profite des dégâts ». Nous vivrions dans la sphère virtuelle la période peut-être la plus propice à l’évolution que traverse le système solaire dans son voyage à travers l’univers. Passerions les uns à côté des autres sans se voir et à côté de soi sans apprendre à se connaître. Les mathématiques triompheraient du Verbe, et la lettre de l’Esprit. Il nous resterait un règne de mille ans pour nous laisser le temps de réfléchir à ces questions.
… Il va de soi que le récit qui précède n’est que scénario de pure science-fiction. Dans la réalité, aucun peuple qui se respecte ne suivrait aveuglément la direction voulue par un petit cercle d’illuminés prétendant vaincre la mort où ils n’annihilent que la vie. Nul ne se laisserait dicter sa pensée ni sa conduite par de parfaits inconnus, ses centres d’intérêt au gré des algorithmes, ni capter sa conscience entière dans une dimension parallèle où l’Être n’aurait plus sa place. Nous ne serions alors déjà plus tout-à-fait humains.
La levée des voiles concerne davantage l’entrelacs des différents plans de manifestation des évènements, que les évènements eux-mêmes. Il s’agit de découvrir la trame sous la texture, la dynamique dans un mouvement. De reconnaître que chaque sphère de vie est comprise dans une plus vaste. Que nous sommes responsables de l’écho de la moindre de nos pensées. Qu’enfin nous sommes libres. Et n’avions jamais été asservis autrement que par nos croyances.
La route du pèlerin est longue et le plus souvent solitaire. Mais les Soleils ne naissent que dans le silence des Mondes.
Zénon – 23 novembre 2024
Création originale de JBL1960 au format PDF N° 231124 de 4
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