Le silence de la Chine sur 3I ATLAS est plus inquiétant que la fermeture de la NASA
Il y a trois jours, 3I/ATLAS, le troisième objet interstellaire confirmé, a effectué son approche la plus proche de Mars (30 millions de km), avec cinq engins spatiaux positionnés pour capturer des observations sans précédent : Mars Reconnaissance Orbiter de la NASA, Mars Express et ExoMars TGO de l'ESA, la sonde Hope des Émirats arabes unis et Tianwen-1 de la Chine.
Au 6 octobre 2025, nous n'avons aucune image officielle d'aucune agence. La NASA blâme la fermeture du gouvernement (commencée le 1er octobre, de manière suspecte 48 heures avant le survol). L'ESA a promis des observations jusqu'au 7 octobre, mais n'a rien publié au-delà de « nous observons toujours ».
Mais voici ce dont personne ne parle : la Chine est également restée silencieuse, et cela change tout. Pourquoi c'est important ?
Tianwen-1 fonctionne indépendamment de la NASA/ESA. Il a publié plus de 14 757 images de Mars depuis 2021, y compris une carte couleur mondiale à une résolution de 76 m/pixel.
La Chine publie régulièrement des images à des fins de propagande : elle vient de publier un selfie de la Terre pris par Tianwen-2 il y a 590 000 km.
Si les images de 3I/ATLAS montraient une comète typique (noyau irrégulier, coma asymétrique), la Chine les aurait publiées immédiatement pour embarrasser la NASA pendant la fermeture et mettre en valeur son orbiteur martien avant Tianwen-3 (mission de retour d'échantillons, 2028). La Chine ne gagne rien au silence s'il est naturel.
Elle n'est pas liée par les règles de classification américaines, les protocoles de l'OTAN ou les délais d'évaluation par les pairs de l'ESA. Pour l'instant : silence radio complet Aucun communiqué de presse de la CNSA Aucune image HiRIC/MoRIC publiée Aucune déclaration des astronomes de l'Académie chinoise des sciences Aucune couverture médiatique d'État (CGTN, Xinhua, Global Times) Il en va de même pour les Émirats arabes unis, qui ont également observé via la sonde Hope : aucune image, aucune déclaration.
Pourquoi des rivaux géopolitiques coordonneraient-ils le silence ?
La seule explication plausible : Les cinq agences ont observé un phénomène nécessitant une réponse coordonnée. La confirmation artificielle est un événement à l’échelle de l’espèce, et non nationale ; la rivalité entre les États-Unis et la Chine devient sans importance si les deux pays sont confrontés à un premier contact potentiel ou à une menace existentielle. # Les anomalies que nous connaissons déjà Pour mettre les choses en contexte, 3I/ATLAS présente huit anomalies documentées qui n'ont jamais été observées ensemble dans aucun objet naturel :
1. Rapport CO₂/eau de 8:1 (écart de 6σ par rapport aux comètes normales)
2. Rapport nickel/fer extrême (« extrêmement déroutant » — présence de nickel sans fer correspondant)
3. Accélération non gravitationnelle minimale(< 4,6 m/jour malgré un dégazage actif)
4. Trajectoire de probabilité de 0,005 % (survols rapprochés de Vénus, Mars, Jupiter)
5. Masse anormale (3 à 5 ordres de grandeur trop élevés pour les objets interstellaires typiques)
6. Polarisation négative extrême (« sans précédent parmi les astéroïdes et les comètes »)
7. Faible teneur en carbone diatomique malgré une teneur élevée en CO₂ 8.Âge ancien (7 à 14 milliards d'années selon la cinématique)
Un article de Harvard/Initiative for Interstellar Studies a calculé un facteur de Bayes de \~10²⁸ favorisant l'origine artificielle par rapport à la naturelle, bien que les auteurs aient nuancé leur conclusion pour des raisons de carrière évidentes.
Ce que cela signifie Je ne prétends pas à la certitude, les données sont incomplètes. Mais le silence coordonné des puissances géopolitiques concurrentes qui devraient se précipiter pour publier est plus alarmant que n'importe quelle anomalie individuelle. Lorsque la Chine, la NASA, l'ESA et les Émirats arabes unis, qui se méfient les uns des autres et se disputent le prestige spatial, agissent soudainement de concert en refusant de diffuser des images de routine de l'événement le plus médiatisé depuis des années, ce n'est pas une coïncidence. C'est une reconnaissance mutuelle de quelque chose qui transcende les intérêts nationaux.
La fenêtre de manœuvre du périhélie (fin novembre 2025) sera le test critique : si 3I/ATLAS maintient sa trajectoire d'échappement hyperbolique, peut-être que nous réagissons de manière excessive. S'il ralentit pour rester dans le système solaire, nous aurons notre réponse. TL;DR: La fermeture de la NASA est suspecte. Le retard de l'ESA est étrange.
Mais le silence de la Chine – alors qu'elle a toutes les raisons géopolitiques de publier et de se réjouir – est révélateur. Il se passe quelque chose en coulisses.
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