samedi 16 décembre 2017

LA CRISE

Comme je l'ai dit, la guerre est pleine entre les plateformes streaming, Peer to Peer, et le cinéma traditionnel en salle. Si les majors Hollywoodiennes arrivent a sortir des films en masses, ce sont généralement que quelques films dans l'années qui font recette. Exemple avec le Star Wars the Last Jedi, qui a envahis un nombre de salles impressionnantes dans les cinémas américains (sans compté le contrat de Disney avec une part sur la recette en hausse, et une obligations de grande capacité pendant 4 semaines). Car pour ce genre de film, les salles ont toutes intérêts a faire une offre suffisante pour satisfaire a une demande dés sa sortie. Sans compter ses déclinaisons de part aussi la bataille des formats, entre 2D, 2D, Imax, et Dolby Cinéma, ce dernier commençant a devenir très agressif a s'imposer en standard. Si bien qu'il n'est pas rare de voir minimum 4 à 6 salles, si ce n'est plus, occupées pour toutes les versions d'exploitations. Du coup, moins de place pour les autres films qui ont eut le malheur de se programmer à la même date, ou même une semaine avant ou après. D'ou la contestation d'un groupe américain, AMC qui a renégocié son accord pour garder son taux de recette avec Disney Distribution. Mais du coup, le remake de Jumanji devra sans doute se contenter des restes lors de sa sortie la semaine prochaine, qui lui aussi, sera proposer en 3D et Imax (comme Star Wars, évidemment, dans deux format 2D et 3D). 

Mais alors si les gros groupes tirent la langue, du fait que le reste de l'exploitation ne fait plus de miracle (pas mal de blockbusters ou annoncés comme tels, n'ont absolument pas marché) que dire des cinémas indépendants qui eux, ont globalement refusés de programmer le Star Wars ? Et bien ils sont en train de mourir. D'un parce que lorsqu'il s'adressent au grand public, ils n'ont malheureusement pas pu avoir les moyens d'offrir de la qualité. Et de deux, lorsqu'ils ont une offre art et essai, cinéma indépendant ou étranger, le public est en général excessivement restreint, très peu consommateur, et souvent pinailleur sur le prix du ticket.

Alors pas étonnant de voir un cinéma de ce style mettre la clé sous la porte. Mais le plus grave dans l'histoire, c'est qu'il s'agit là d'un cinéma à New York, et pas n'importe lequel. Là ou c'est certainement l'endroit ou il y a le plus d'amateurs de cinémas alternatifs et étrangers, c'est finalement la fin du Lincoln Plaza, dans l'Upper West Side de Manhattan qui signe symboliquement le début de la fin d'un cinéma indépendant et étranger dans des salles dédiées, surtout si elles ne sont pas subventionnées par des associations ou par des municipalités.


NDL ; dans ma ville, le groupe Regal possédait un cinéma dédié au cinéma indépendant et étranger, mais qui a décidé de le fermer a cause de sa non rentabilité (pour ne pas dire avoir conserver une activité à perte pour "l'image et la politique" de la société). Aucun repreneur, la surface sera reconvertis en surface commercial.

https://www.nytimes.com/2017/12/16/nyregion/lincoln-plaza-cinema-close.html?partner=rss&emc=rss&smid=tw-nytimes&smtyp=cur

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