jeudi 7 décembre 2017

TOUS POURRIS

C'est ce que doit se dire la sénatrice Elysabeth Warren (la même que Trump avait qualifiée de "Pocahontas") quant un rapport révèle certaines magouille au sein d'une administration qu'elle avait réussit a faire mettre en place il y a plusieurs années, avec l'aide des démocrates. 

Le CFPB, est le Bureau de la protection financière des consommateurs, créer il y a six ans, sous le projet de loi Dodd Frank. Cette administration, a le bénéfice d'une indépendance et une autonomie qui la met hors de contrôle du parlement (pour éviter justement les influences politiques et préservé le bureau de tous clivages). Un bureau qui est devenu l'une des agences les plus puissantes de Washington, avec la possibilité d'exercer un pouvoir énorme sur l'économie américaine. Son budget n'a pas été encombré par le contrôle du Congrès. Comme l'a dit un écrivain Hill : 

" Le problème est que cette agence et son directeur ont été mis en place pour être libre soustrait du contrôle du Congrès. L'obligation fondamentale du Congrès de superviser et de financer de tels bureaux ou agences est court-circuitée lorsqu'il s'agit du CFPB. En le structurant de cette manière la Sen. Warren (D-Mass.), s'assurait une indépendance de l'agence, mais soustrayait par conséquent, le principe d'une autorité représentative d'un gouvernement par le peuple, pour le peuple et pour le peuple.

Au lieu de cela, il a été établi un centre de pouvoir autocratique et irresponsable pour des gens de la persuasion idéologique de Warren - ceux qui considèrent notre économie de marché comme un ennemi qui doit être géré par quelques élus. La création du CFPB en tant qu'organisme voyou avec un dirigeant dictatorial est l'un des actes de malfaisance les plus importants perpétrés sur le système constitutionnel américain depuis les Actes de Sédition de 1798
"

En gros, cette agence était en réalité l'anti thèse de la religion économique américaine ultra libérale. Avoir un outil administratif économique pour réguler, punir, et régenter. Sauf qu'un rapport d'un consultant vient détruire l'image et la réputation de cette agence. Confirmant bien ce que prétendait en son temps, le président Trump et Mick Mulvaney (dont la nomination a été évidemment contestée mais confirmée par voie juridique), ce dernier ayant été nommé justement directeur de cette agence en remplacement du directeur Richard Cordray, démissionnaire. Les faits ? Le consultant qui a travaillé avec le Bureau, a révélé que prêt de 5 milliards de dollars de pénalités infligées et récoltées par l'agence, ont atterrit dans les poches d'organisations communautaires, alignés avec les démocrates. Le CFPB s'est également engagé dans les domaines suivants :

Selon un rapport du Comité des services financiers de la Chambre, des propriétaires d'entreprises rebelles et des représentants de l'industrie ont tenu des réunions secrètes avec des activistes démocrates, des activistes radicaux des droits civils, des avocats et d'autres «conseillers communautaires».
Conservé GMMB, le groupe de plaidoyer libéral qui a créé des publicités pour les campagnes présidentielles Obama et Hillary Clinton, pour plus de 40 millions de dollars, mettant le business des démocrates comme étant le seul destinataire des dépenses publicitaires du CFPB, dit Rubin.
Ils se sont réunis à huis clos pour élaborer une politique de réglementation financière avec des groupes notoires de "shakedown" qui ont reçu des centaines de milliers de dollars de subventions fédérales pour financer des plaintes en matière de logement et de discrimination, qui sont ensuite renvoyées au CFPB. Surveillance judiciaire.

Et enfin, le CFPB a secrètement constitué plusieurs bases de données massives sur les consommateurs qui soulèvent des préoccupations en matière de confidentialité et de responsabilité des entreprises. « L'un exploite les informations personnelles des cartes de crédit et l'autre compile des données sur prêt de 230 millions de demandeurs d'hypothèques, en se concentrant sur la« race »et« l'ethnicité » », rapporte The Hill . Une autre base de données contient plus de 900 000 griefs non réprimés contre des sociétés financières, souligne Alan Kaplinsky, avocat principal de la réglementation de Ballard Spahr LLP.

Maintenant, est ce une manoeuvre politique pour tuer le CFPB ? Le fait est qu'encore une fois de plus, les USA démontrent a quel point ses institutions sont vérolées, pour voir une institution, qui devait être un outil de régulation juste et équitable, hors contrôle politique ou partisan, devenir une tirelire pour les démocrates, qui ont constitués en son sein une boîte noire dans laquelle ils ont puisés des ressources financières pour leurs intérêts. La sénatrice, elle, n'a pour le moment pas fait de commentaire sur la question, trop occupée a attirer l'attention des américains sur la réforme fiscale que Trump vient de réussir a faire passé.

http://www.zerohedge.com/news/2017-12-06/cfpb-reportedly-funneled-billions-secret-democrat-slush-fund-consultant-claims

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