L'affaire Vincent Lambert cache en réalité derrière son drame, une question d'argent, et non de fin de vie. Car ceux qui veulent mettre fin à sa condition, le font non pas par humanisme, mais parce qu'il coûte cher par son niveau de dépendance. Et aujourd'hui, 8 Juillet, la justice a décidé la mise à mort contre l'avis et la décision de sa propre famille.
« Cette fois, c’est terminé (...) La mort de Vincent est désormais inéluctable. Elle lui a été imposée à lui comme à nous. »
http://www.jesoutiensvincent.com/
NDL : ce n'est pas tant le fait de mettre fin à la souffrance d'un individu complètement dépendant de A jusqu'a Z, qui touche un autre débat, celui de l’euthanasie. Mais ici, on a une première que c'est une justice, qui décide de mettre à mort une personne. Ce qui soulève bien des questions pour l'avenir. Car si l'on refuse l'euthanasie sur demande d'une personne, pourquoi le faire dans une bataille juridique et conflit d'intérêt engagé par des membres d'une même famille. On joue sur les mots pour ne pas parlé d'euthanasie, du fait qu'on coupe en réalité des supports de vie, qui aboutiront à la mort de l'individu, et sur le statut de "conscience" de celui ci.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire