Le patrimoine religieux est protéger selon sa classification, son époque, son intérêt architectural. Mais beaucoup d'édifices qui sont retirés du culte, faute d'une activité de fidèle trop réduite, deviennent soit des édifices à l'abandon, soit reconverti par le rachat de collectivité locale soit d'associations. Mais d'autres n'ont pas d'autres destins que d'être rayés de la carte, faute de financement pour les garder en état, même quand ceux ci sont des traces d'une époque contemporaine sur le plan architectural. Mais clairement oui, l'état n'à pas les moyens de sauver tous les édifices religieux quel qu'ils soient.
Patrimoine religieux: qui sauvera les églises du XXe siècle, en mal de financement pour leur restauration?
La quasi-totalité des 2000 édifices bâtis le siècle dernier, après la loi de 1905, dépendent de l’Église qui n’a pas toujours les moyens pour les entretenir.
Une église fermée pour cause de fissures, une autre victime d'infiltrations d'eau: à Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), comme dans beaucoup de communes de France, les édifices religieux du XXe siècle se détériorent et peinent à financer leur rénovation. Avec son clocher rappelant un minaret et sa façade au décor chinois et sa toiture de pagode, l'église Notre-Dame-des-Missions-du-cygne-d’Enghien est sans doute l'une des plus originales d'Île-de-France. Mais le bâtiment, construit à la gloire de la conquête missionnaire pour l'Exposition universelle de 1931, a dû fermer du jour au lendemain début octobre, des fissures faisant craindre l'écroulement des voûtes du porche. «Les experts estimaient que ça pouvait arriver dans dix ans comme dans la semaine», raconte à l'AFP Jean-Baptiste Dupuis, économe diocésain de Seine-Saint-Denis.....
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