lundi 30 septembre 2024

BAH VOYONS

 Il n'est désormais plus obligatoire, voir même illégale, d'exiger une carte d'identité pour voter en Californie ! 


ADOPTÉ

 ONU : les Nations Unies adoptent un "Pacte pour l'avenir"



FIN DE PARTIE ?

 

Ukraine, le brouillard de guerre se dissipe

Les arrangements de fin de partie dans le conflit ukrainien font surface comme jamais auparavant. Si beaucoup de choses restent encore du domaine de la spéculation, c’est en grande partie dû au point d’inflexion concernant le résultat de l’élection présidentielle américaine, qui, malgré la propagande médiatique orchestrée contre Donald Trump, reste largement ouvert.

Pour la première fois, la clarté est totale quant au risque élevé de voir le conflit ukrainien se transformer en une confrontation nucléaire entre la Russie et les pays de l’OTAN. L’ambiguïté stratégique prend fin avec la révélation stupéfiante, mercredi à Moscou, des nouveaux contours de la doctrine nucléaire actualisée de la Russie, lors d’une réunion soigneusement chorégraphiée de la conférence permanente du Conseil de sécurité russe sur la dissuasion nucléaire au Kremlin, présidée par le président Vladimir Poutine, et programmée à la veille d’une rencontre cruciale entre le président ukrainien Vladimir Zelensky et le président américain à la Maison Blanche, à Washington.

L’élément le plus crucial des révélations de Poutine est que la Russie a réinitialisé sa doctrine nucléaire selon laquelle, comme il l’a déclaré, « toute agression contre la Russie par un État non nucléaire […] soutenu par une puissance nucléaire (à savoir les États-Unis, le Royaume-Uni ou la France) devrait être traitée comme une attaque conjointe ».

L’implication est que la patience de la Russie est à bout et que les sophismes de l’OTAN pour rejeter la responsabilité des attaques sur le territoire russe sur l’Ukraine ne tiendront plus.

Poutine a en outre déclaré que le passage de la Russie à l’utilisation d’armes nucléaires pourrait même avoir un caractère préventif. En clair, les frappes profondes de l’Ukraine sur le territoire russe et les attaques contre le Belarus déclencheraient désormais une riposte atomique.

La référence aux attaques de drones est significative, car l’Ukraine a lancé à plusieurs reprises des attaques massives de drones contre des bases stratégiques russes.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a confirmé par la suite que les déclarations de Poutine « doivent être considérées comme un certain message (à l’Occident). Il s’agit d’un message qui avertit ces pays des conséquences s’ils participent à une attaque contre notre pays par divers moyens, pas nécessairement nucléaires ».

Peskov a ajouté un contexte plus large : « Cela est lié à la situation sécuritaire qui se développe le long de nos frontières… Cela nécessite des ajustements aux fondements de la politique de l’État dans le domaine de la dissuasion nucléaire ».

Le travail de mise à jour de la doctrine nucléaire russe est en cours depuis plusieurs mois. Poutine l’a annoncé pour la première fois en juin. Il a indiqué que cela était dû à l’apparition de nouveaux éléments liés à « l’abaissement du seuil d’utilisation des armes nucléaires » par un « ennemi probable ».

Poutine faisait référence à la mise au point récente par les États-Unis de « dispositifs nucléaires explosifs de très faible puissance » et à leur expérimentation à bord d’un avion de chasse F-35A dans le désert du Nevada. Il est clair que le changement de doctrine nucléaire de la Russie n’est pas destiné à provoquer une escalade immédiate dans le conflit ukrainien.

Le quotidien russe Izvestia rapportait récemment que, depuis 2023, les États-Unis ont commencé à remplacer les vieilles bombes de leurs arsenaux par de nouvelles bombes B61-12, y compris sur le continent européen, dotées d’une charge thermonucléaire d’une puissance variable pouvant atteindre 50 kt, ce qui renforce considérablement les capacités nucléaires américaines.

La nouvelle bombe est devenue très précise – elle est équipée d’un système de contrôle avec des sous-systèmes inertiels et satellitaires qui, avec un empennage contrôlé, la rend similaire aux bombes guidées JDAM. De plus, ses dimensions lui permettent d’être placée dans les compartiments d’armement internes des chasseurs F-35 et des bombardiers stratégiques.

Izvestia écrit : « En général, grâce à ce programme de modernisation, l’armée de l’air américaine a développé une bombe nucléaire pratiquement nouvelle et de haute précision. Au total, il est prévu d’en produire au moins 400 unités ». C’est beaucoup, mais en 2023 les États-Unis avaient lancé en mer un modèle encore plus moderne, la B61-13, dont la charge thermonucléaire est plus puissante, avec un seuil supérieur pouvant atteindre 360 kt.

« Il s’agit d’une modernisation très agressive et dangereuse qui confère aux bombes nucléaires tactiques de nouvelles propriétés », selon Izvestia – c’est-à-dire une grande puissance de charge qui peut détruire une petite ville avec des dizaines de milliers de victimes, une grande précision et la capacité de détruire même des actifs militaires hautement protégés.

Cependant, l’annonce de la mise à jour du document doctrinal par Poutine intervient dans le contexte immédiat des discussions en Occident sur l’autorisation éventuelle par Washington d’attaques en profondeur sur le territoire russe avec des armes à longue portée.

Il est certain que l’écho des révélations de Poutine ne manquera pas de se faire sentir à Washington, dans le contexte de la division partisane déjà existante. Selon le Washington Post, lorsque le président Biden a rencontré Zelensky à la Maison Blanche jeudi, il n’a pas accédé à la demande de ce dernier d’être autorisé à tirer des missiles américains plus profondément en Russie. Au lieu de cela, il a été annoncé la fourniture d’une aide militaire supplémentaire et de nouvelles capacités de défense aérienne, « tout en rejetant la demande principale du pays ».

Il est évident que la stratégie d’escalade progressive poursuivie par les États-Unis (et le Royaume-Uni) sur la base des expériences passées de réactions mesurées de la part de la Russie est devenue obsolète et est en train de s’effondrer. Il est intéressant de noter que l’Allemagne et l’Italie se sont ouvertement opposées à toute frappe à l’intérieur du territoire russe avec des armes occidentales.

Au contraire, l’offensive russe dans le Donbass ne fait que s’intensifier. En fait, les forces russes viennent de prendre d’assaut la « ville forteresse » d’Ugledar à Donetsk, supposée imprenable, où la 72e brigade mécanisée d’élite de l’Ukraine est prise au piège.

Dans la région de Koursk également, la puissante 82e brigade d’assaut ukrainienne, qui a mené l’incursion, est maintenant menacée d’encerclement. Les forces russes progressent sur le champ de bataille tout au long des 800 km de la ligne de front.

La position russe reste que la guerre se poursuivra jusqu’à ce que les objectifs soient atteints. Le 25 septembre, le ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré lors d’une interview accordée à l’agence TASS : « La victoire est nécessaire [dans la guerre]. Ils [l’Occident] ne comprennent pas d’autre langage. Cette victoire sera la nôtre, nous n’en doutons pas. Nous sommes devenus vraiment unis face à la guerre que l’Occident a déclenchée contre nous ».

Tout cela a rendu la rencontre de vendredi entre le président Zelensky et Donald Trump plutôt intéressante. Homme d’affaires par excellence, Donald Trump s’intéressera toujours à ce que les États-Unis pourraient tirer d’un règlement de la question ukrainienne. L’Ukraine possède des ressources d’une valeur de plusieurs milliers de milliards de dollars qui n’ont pas encore été exploitées et qui sont d’un intérêt vital pour les stratégies « America First » et « MAGA » de Trump.

Avec Zelensky à ses côtés, Trump a ouvertement revendiqué une « excellente relation » avec lui et l’a crédité pour la première fois de l’avoir aidé à gagner son procès en destitution à la fin de 2019. « Il [Zelensky] était comme une pièce d’acier… Je m’en souviens, il aurait pu faire le malin et il ne l’a pas fait, et j’apprécie cela », s’est souvenu Trump.

Par ailleurs, Trump a ajouté : « J’espère que nous aurons une bonne victoire, parce que si l’autre partie [la Russie] gagne, je ne pense pas que vous aurez une victoire sur quoi que ce soit – pour être honnête avec vous. Nous nous assiérons et nous en discuterons… »

La Russie accorde une grande importance à l’intérêt de Trump pour un règlement de la question ukrainienne. Vladimir Medinsky, ancien ministre de la culture et collaborateur de Poutine, qui a dirigé la délégation russe chargée de négocier les conditions de paix avec le gouvernement ukrainien à Istanbul entre le 29 mars et le 1er avril 2022 – et qui a également paraphé le projet d’accord – mais qui a depuis disparu, est récemment réapparu publiquement au Kremlin lors de la visite du Premier ministre hongrois Viktor Orban à Moscou au début du mois de juillet.

Dans le communiqué du Kremlin sur les pourparlers entre Poutine et Orban le 5 juillet, Medinsky est cité comme assistant présidentiel. Orban est venu avec des nouvelles de Trump concernant une voie de paix pour mettre fin au conflit ukrainien.

M.K. Bhadrakumar

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone

dimanche 29 septembre 2024

LA MORT DE LFI

 

LES AVENTURES DE KÉKÉ ROSE AU CANADA...

 




IMPUNEMENT

 

ETAT DES LIEUX

 Politique & Eco avec Pierre Jovanovic - Bruxelles et Washington veulent recenser tout ce que vous possédez


https://tvl.fr/politique-eco-avec-pierre-jovanovic-bruxelles-et-washington-veulent-recenser-tout-ce-que-vous-possedez

IMPORTATION

 

PAS DE PITIÉ

 BNP Paribas accusée d’être «impitoyable» avec ses clients pauvres.

https://www.capital.fr/votre-argent/bnp-paribas-accusee-detre-impitoyable-avec-ses-clients-pauvres-1502979

DETTE

 La dette française poursuit sa folle envolée et atteint 3228,4 milliards d’euros

Elle pèse 112% du PIB à la fin du deuxième trimestre, selon les derniers chiffres publiés ce vendredi matin par l’Insee. En sept ans, l'addition a bondi de plus de 900 milliards d'euros.

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C’est une litanie de chiffres stratosphériques, si grands qu’ils semblent totalement irréels. À chaque publication de l’Insee sur l’évolution de sa dette, la France, presque résignée, redécouvre l’ampleur du trou qui ne cesse de se creuser dans son budget. À chaque fois, des milliards supplémentaires s’ajoutent à la pile, déjà vertigineuse. Des sommes rendues presque dérisoires à côté de la montagne qu’il faudra bien rembourser un jour. La dernière estimation de l’Insee ne fait pas exception : à la fin du deuxième trimestre, la dette publique atteignait 3228,4 milliards d’euros, selon les statisticiens nationaux. Un chiffre affolant, qui représente 112% du PIB tricolore. Son plus haut niveau depuis le troisième trimestre 2022.

La hausse de la dette frôle 69 milliards d’euros sur trois mois, et 127 milliards d’euros sur le premier semestre. Sur le deuxième trimestre, elle est portée par la dette de l’État, qui a bondi de près de 70 milliards d’euros, ainsi que par celle des administrations de sécurité sociale, en hausse de 4 milliards d’euros. À l’inverse, les dettes des administrations centrales et des collectivités locales ont légèrement baissé, «principalement sous l'effet du désendettement de SNCF Réseau» et grâce aux efforts des départements et des communes.

Dette abyssale, déficit et... des solutions - L’ex-gouverneur de la Banque de France, Jacques de Larosière, est l’invité de Points de Vue
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La France, mauvais élève européen

Lus à tête reposée, les chiffres des statisticiens nationaux révèlent deux tendances particulièrement préoccupantes. D’abord, la flambée de la dette, sur le moyen terme, est démesurée, mille milliards d’euros se rajoutant à chaque décennie, dernièrement. Le cap symbolique des 1000 milliards d'euros a ainsi été franchi en 2003, celui des 2000 dix ans plus tard, et celui des 3000 en 2023. Et ce, malgré les alertes à répétition des connaisseurs du dossier, qui mettent en garde, à cor et à cri, contre l’aveuglement des dirigeants successifs.

Quelques chiffres font état de l’aspect catastrophique des finances publiques. En vingt ans, la dette est passée de 1082 milliards d’euros, début 2004, à plus de 3225 milliards d’euros, mi-2024. La hausse est tout aussi remarquable sur dix ans, avec 1160 milliards d’euros en plus depuis 2014. Le bilan est tout aussi lourd depuis l’élection d’Emmanuel Macron : si, entre mi-2017 et fin 2019, la hausse est restée relativement limitée, à 105 milliards d’euros, la pandémie de Covid-19 et le «quoi qu’il en coûte» sont passés par là, faisant flamber la dette de plus de 560 milliards entre fin 2019 et fin 2022. La tendance ne s'est pas ralentie après la pandémie de Covid-19, la dette ayant progressé de 275 milliards d’euros, portée notamment par les mesures en faveur du pouvoir d’achat. En sept ans, l’addition a bondi de plus de 935 milliards d’euros...

Deuxièmement, l’Hexagone fait figure de mauvais élève dans l’Union européenne, selon Eurostat. À 110,8% au premier trimestre 2024, le pays était ainsi médaille de bronze, en termes de nations avec les ratios les plus élevés de dette publique par rapport au PIB, derrière la Grèce et l’Italie. Loin au-dessus de la moyenne de la zone euro, établie à 88,7%. Et, là où certaines capitales sont parvenues à maîtriser leur endettement ces dernières années, comme la Grèce, le Portugal, Chypre, la Croatie ou les Pays-Bas, le ratio tricolore n’a que très légèrement reculé.

Une flambée à maîtriser au plus vite

Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, et la France se retrouve, peu à peu, dos au mur. La remontée des taux d’intérêts et la flambée de la charge de la dette limitent d’autant la marge de manœuvre du gouvernement, dans ses plans actuels comme pour financer les investissements d’avenir. L’incertitude politique pèse par ailleurs sur le coût des emprunts : la France se finance désormais plus cher que nombre de ses partenaires, dont l’Espagne, le Portugal et... la Grèce.

De quoi faire réagir les autorités. «Sur les seuls intérêts de la dette — je ne parle même pas de son remboursement — nous allons dépenser plus que pour l'école»s’inquiétait récemment le gouverneur de la Banque de France. François Villeroy de Galhau préconisait un «cocktail bien proportionné», réparti entre des baisses de dépenses, pour les trois quarts, et des hausses d’impôts ciblées, pour un quart. «Il y a des gisements d'économies qui peuvent être trouvés sans dégrader le service public, voire en l'améliorant, insistait de son côté Pierre Moscovici, pour la Cour des comptes, cette semaine . Cet effort-là, il faut le faire: il est exigeant, bien sûr, mais il n'est nullement impossible».

Le gouvernement, quant à lui, assure avoir enfin entendu les Cassandre. Auditionné à l’Assemblée, le nouveau ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a reconnu que la situation était «grave». Si la menace d’une hausse d’impôts généralisée a été balayée par le premier ministre, Michel Barnier, les prélèvements de certaines entreprises et des contribuables les plus aisés pourraient être alourdis. Parallèlement, les administrations vont devoir se serrer la ceinture. Verdict lors de la présentation du projet de loi de finances devant le Parlement, le 9 octobre prochain.

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-dette-francaise-poursuit-sa-folle-envolee-et-atteint-3228-4-milliards-d-euros-20240927

DEPRAVATIONS ET VICES

 Sexe, argent, pornographie déviante : l’Enfer méconnu d’Onlyfans 

Source Géopolitique-Profonde

Le 27 septembre à 12h30, Mike Borowski analyse la montée en puissance inquiétante des plateformes comme OnlyFans et MYM, qui participent à la sexualisation croissante de la société exposent des millions de jeunes à des contenus immoraux.

Le nouvel Eldorado de l’argent facile

Depuis quelques années, les plateformes comme OnlyFans et Mym connaissent une ascension fulgurante, en particulier auprès des jeunes générations. Ces sites se sont imposés comme de véritables piliers d’un nouveau modèle économique qui mêle réseaux sociaux et monétisation de contenus intimes. Leur succès repose sur un concept simple mais efficace : permettre à tout un chacun, influenceurs ou anonymes, de partager des contenus exclusifs à caractère intime ou sexuel, en échange d’une rémunération. Pour beaucoup, c’est un moyen rapide de gagner de l’argent sans avoir besoin de passer par des intermédiaires traditionnels, comme l’industrie pornographique.

Ce phénomène est soutenu par une culture numérique où la visibilité et la mise en scène de soi sont devenues des atouts majeurs. Sur OnlyFans, les créateurs de contenu peuvent directement capitaliser sur leur popularité en vendant des photos ou des vidéos explicites à leurs abonnés. Cette relation directe entre créateurs et consommateurs a permis à des milliers de personnes de transformer leur image personnelle en une véritable source de revenus. Dans certains cas, cela a même conduit à des fortunes conséquentes, ce qui explique pourquoi ces plateformes attirent de plus en plus d’influenceurs.

Le succès de ces plateformes repose également sur une glorification de la culture de l’instantanéité et de l’argent facile. Le principe de l’abonnement, où les fans payent pour avoir accès à du contenu exclusif, crée une dynamique de demande constante et nourrit le désir de nouveauté chez les utilisateurs. Ce modèle, associé à la viralité des réseaux sociaux, a permis à des personnalités issues de TikTok, Instagram ou encore YouTube de rapidement franchir le pas et de rejoindre ces plateformes pour monétiser leur notoriété.

Pourquoi est-ce problématique ?

La situation est d’une gravité alarmante, car un tiers des utilisateurs de ces plateformes sont des mineurs, ce qui signifie que des millions de jeunes sont exposés à des contenus profondément inappropriés et immoraux. Le cas de Pure Human Soul, une youtubeuse de 27 ans qui crée du contenu incestueux avec sa propre mère, représente un exemple frappant de la manière dont les dynamiques familiales privées sont détournées pour devenir des véritables affaires incestueuses. Ce modèle de normalisation perverse des relations familiales s’enracine progressivement dans notre société, au point où ce qui devrait rester privé devient un produit commercial.

Dans le prolongement de cette tendance inquiétante, les sites pornographiques eux-mêmes ne sont pas en reste. Depuis quelques années, une nouvelle catégorie de vidéos gagne en popularité, mettant en scène des scénarios fictifs impliquant des relations intimes entre membres « proches » de la famille, comme des belles-sœurs ou beaux-frères. Ce type de contenu, qui joue sur l’ambiguïté morale et le caractère incestuel, banalise encore davantage l’idée de transgression des frontières familiales en la rendant attrayante et accessible. L’objectif est de susciter un mélange de curiosité malsaine et de voyeurisme, ce qui crée un terrain fertile pour une désensibilisation progressive à l’égard de ce qui devrait être des tabous sociaux inébranlables.

Quand l’argent efface les limites de la moralité

Nous assistons à un phénomène qui rappelle tristement Sodome et Gomorrhe. L’industrie du contenu pour adultes, que ces plateformes alimentent, génère des milliards d’euros de chiffre d’affaires chaque année. Derrière ces profits faramineux se cache une dérive morale inquiétante, où l’argent devient la seule mesure de la réussite, au mépris des conséquences sur les jeunes et la société.

Ces plateformes renforcent l’idée que tout peut être consommé, y compris les liens familiaux, créant ainsi une normalisation pernicieuse de comportements déviants. Cela contribue à un environnement où la moralité est mise à mal au profit de l’audience et du gain financier, laissant les jeunes sans repères face à des contenus qui brouillent les lignes entre la réalité et la fiction, l’acceptable et l’inacceptable.

Elles ne se contentent pas de proposer une manière pour les créateurs de gagner de l’argent, elles participent à un phénomène plus large de sexualisation de la société. En offrant une vitrine quasi-légitime à ces pratiques, elles contribuent à leur normalisation. Qu’il s’agisse de vidéos à caractère incestueux ou de contenus explicitement pornographiques, OnlyFans et consorts permettent de contourner les garde-fous moraux qui existaient encore il y a quelques années.