Raisons de sa démission
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Perte d’indépendance sur les enjeux sociaux
Greenfield affirme qu’après le rachat de la compagnie par Unilever en 2000, un accord de fusion garantissait une certaine autonomie de Ben & Jerry’s pour mener des actions militantes / sociétales, défendre des causes, parler librement sur des crises internationales, etc. PBS+2Newsweek+2
Il estime que cette indépendance a été progressivement érodée. PBS+2Investopedia+2 -
Censure / blocage de la parole sociale et politique
Greenfield dénonce qu’Unilever, la société mère, aurait empêché ou limité les prises de position de Ben & Jerry’s sur des questions de justice sociale, des droits civiques, droits des immigrés, droits des femmes, LGBT etc. Il parle de « silencing » (mise à l’écart, silence forcé). The Guardian+3PBS+3CNBC+3 -
Conflits récents autour de décisions controversées
Quelques exemples :-
L’arrêt des ventes dans les colonies israéliennes en Cisjordanie/territoires occupés, en 2021, pour des raisons de valeurs cohérentes avec leur mission. The National+1
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Un conflit juridique en cours (ou des tensions) avec Unilever, où le conseil indépendant de Ben & Jerry’s accuse Unilever d’avoir violé l’accord initial (merger agreement) en limitant la capacité de parler au nom de la marque. TheWrap+2PBS+2
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Incohérence avec les valeurs fondatrices
Greenfield estime que la capacité de l’entreprise à défendre les valeurs de justice, d'équité, de droits de l’homme n’est plus ce qu’elle était. Pour lui, la décision de partir était une question de conscience : il ne pouvait plus rester dans une structure qui, selon lui, ne permet plus de respecter les engagements éthiques qui avaient été à la base de la création de la marque. PBS+2wbur.org+2
En résumé, le groupe Unilever a peur des conséquences d'un Boycott contre la marque !
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