Voici les chiffres précis tirés de l’étude What NIJ Research Tells Us About Domestic Terrorism (National Institute of Justice / DOJ), publiés en janvier 2024, concernant la criminalité (meurtres / homicides motivés idéologiquement) liée à l’extrême droite par rapport aux autres types d’extrémisme depuis 1990 :
📊 Chiffres principaux
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Nombre d’événements meurtriers commis par des extrémistes d’extrême droite : 227 événements. National Institute of Justice
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Nombre de vies perdues dans ces événements : plus de 520 morts. National Institute of Justice
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Comparatif extrême gauche / islamisme radical :
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Extrême gauche : 42 attaques idéologiquement motivées ayant causé 78 morts sur la même période. National Institute of Justice
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Extrémisme islamiste radical : le rapport les mentionne comme groupe mais sans donner dans ce passage spécifique un nombre comparable d’événements + morts séparés comme pour les autres. National Institute of Justice
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Lien avec l’expérience militaire :
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Parmi tous les extrémistes (violents ou non) connus ayant commis des actes depuis 1990, 11,5 % ont un passé militaire. National Institute of Justice
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Ce taux a augmenté : entre 1990 et 2010, en moyenne 7 militaires par an étaient impliqués ; sur la dernière décennie (avant la publication), la moyenne est montée à 29 personnes par an. National Institute of Justice
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En outre, 52 % de ceux avec expérience militaire sont identifiés comme violents. National Institute of Justice
Données générales de criminalité et victimes selon race / origine
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Violent Victimization by Race / Ethnicity (2008-2021)
Ce rapport du BJS montre les taux de victimisation violente (agression, vol, viol, etc.) selon la race / origine ethnique. Bureau of Justice Statistics-
Sur la période 2017-2021, le taux global de victimisation violente était d’environ 19,5 victimes pour 1 000 personnes âgées de 12 ans et plus. Bureau of Justice Statistics
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Taux de victimes selon le groupe :
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Blancs non hispaniques : ≈ 19,8/1 000
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Noirs non hispaniques : ≈ 19,4/1 000
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Hispaniques : ≈ 18,4/1 000
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Asiatiques / Nat. Hawaiiennes / Iles du Pacifique : ≈ 9,8/1 000 Bureau of Justice Statistics
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Pour certains types de crimes (par exemple le vol à main armée “robbery”), les tendances montrent que les taux pour Noirs et Hispaniques sont significativement plus élevés que pour les Blancs. Bureau of Justice Statistics
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Crimes haineux (« hate crimes »)
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En 2019, le taux de victimisation violente motivée par la haine était de 1,0 pour 1 000 personnes de 12 ans ou plus. Bureau of Justice Statistics
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Les crimes de haine représentent une petite fraction de toutes les victimisations non fatales, mais ils sont particulièrement concentrés sur la race / l’ethnicité / l’origine nationale : environ 59-60 % des incidents motivés par la haine dans les dernières années étaient motivés par ces biais. Bureau of Justice Statistics+2Federal Bureau of Investigation+2
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Parmi ces offenses par race/ethnicité, environ 48-50 % concernent des biais anti-noirs / Afro-américains. Federal Bureau of Investigation+1
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Proportion de crimes extrême droite / extrémisme idéologique comparée à l’ensemble
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D’après l’étude du DOJ / NIJ mentionnée, il y a eu 227 événements meurtriers attribués à des extrémistes d’extrême droite depuis 1990, causant plus de 520 morts. (Ce sont des homicides idéologiquement motivés)
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En comparaison, la criminalité violente totale aux États-Unis, chaque année, compte des milliers de meurtres, agressions graves, etc. Par exemple, le nombre total de meurtres (non idéologiques) est bien plus élevé chaque année ; en 2020, il y a eu plus de 20 000 homicides déclarés. (Bien que tous ne soient pas classés selon race ou idéologie dans les mêmes rapports.)
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Mise en perspective
Voici quelques observations en croisant les données :
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Les violences idéologiques extrêmes (comme celles d'extrême droite), bien qu’elles aient un impact sérieux, restent très minoritaires par rapport à l’ensemble des violences (agressions, meurtres, etc.).
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En matière de victimisation violente (non idéologique), les taux de victimisation entre Blancs, Noirs et Hispaniques sont proches (autour de 18-20 pour 1 000), sauf pour des groupes ethniques très minoritaires ou pour des types spécifiques de crime où les différences sont plus marquées.
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Cependant, les crimes motivés par la haine ou raciaux/ethniques représentent une part faible du total des crimes, mais ils sont surreprésentés dans les rapports médiatiques et politiques car ils impliquent une dimension idéologique / symbolique forte.
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