dimanche 28 septembre 2025

SOUS VOS YEUX

 Le goulag numérique est en train de se construire sous vos yeux.

Par  Camus  ( @newstart_2024 ),

Lors du WEF 2025, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez (celui là même qui a envoyer une frégate en escort de la flottille pour Gaza) a présenté une vision de l’avenir numérique qui devrait faire froid dans le dos de tout citoyen libre.

Présentée comme une solution aux dangers en ligne, sa proposition est en réalité un projet de panoptique du contrôle numérique, parfaitement aligné sur l’agenda mondialiste du Forum économique mondial.

Ce que Sánchez a dit :

Il a appelé à la fin de l'anonymat en ligne, exigeant que chaque profil de réseau social en Europe soit lié à un « portefeuille d'identité numérique européen » émis par l'État.

Il a comparé Internet aux voies publiques, affirmant que, tout comme on ne peut pas conduire sans plaque d’immatriculation, on ne devrait pas publier en ligne sans une pièce d’identité vérifiée par l’État.

Ce que dit vraiment Sánchez :

Il déclare que la place publique numérique – le dernier espace véritablement mondial de discours libre et non contrôlé – doit être placée sous la supervision directe de l’État.

Sa rhétorique est une leçon magistrale en matière de diversion :

  • « Lutter contre la désinformation » est un terme générique désignant l'identité vérifiable des dissidents. Grâce à ce système, toute opinion jugée gênante par les autorités peut être directement retracée jusqu'au citoyen qui l'a exprimée.

  • « Mettre fin au cyberharcèlement » est le prétexte pour mettre fin à la vie privée numérique. Le principe selon lequel on peut s'exprimer sans craindre de représailles de la part de l'État est requalifié en « impunité ».

  • Le pseudonymat est un cheval de Troie. Il donne l'illusion d'un surnom tout en garantissant qu'une base de données gouvernementale détient la clé de votre véritable identité, accessible dès que les autorités publiques considèrent vos propos comme un « crime ». Il ne s'agit pas de pseudonymat ; il s'agit d'un enregistrement d'identité imposé par l'État.

Tel est l'objectif ultime du programme « Grand Reset » et « Identité numérique » du Forum économique mondial : non pas la sécurité, mais le contrôle. Il crée un système où la participation à la société moderne est conditionnée par l'acceptation d'une laisse numérique imposée par l'État. La menace d'être « interdit ou poursuivi » pour des délits indéterminés conduira inévitablement à l'autocensure, réduisant au silence les critiques légitimes et neutralisant l'opposition.

La deuxième proposition de Sanchez – « forcer l'ouverture de la boîte noire des algorithmes » – complète le tableau. Il ne s'agit pas de transparence pour les utilisateurs, mais de mainmise réglementaire pour l'État. L'objectif est que les gouvernements dictent quels contenus sont amplifiés et quels contenus sont supprimés, façonnant ainsi l'opinion publique sous couvert de gérer le « débat public ».

Ce n'est pas la voie vers un Internet plus sûr. C'est la voie vers un Internet stérile, géré par l'État, où la liberté est troquée contre de fausses promesses de sécurité. L'élite mondialiste du Forum économique mondial ne résout pas les problèmes de l'ère numérique ; elle les exploite pour construire l'architecture du contrôle.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire