L’« affaire Kabile » (ou « affaire Éliane Kabile ») est un scandale judiciaire en France, qui implique des allégations très graves : trafic d’organes, falsification d’actes de décès, disparition du corps, etc. Voici un résumé des principaux éléments, ainsi que les points de controverse.
Qui est Éliane Kabile — et de quoi s’agit-il ?
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Décès mystérieux
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Éliane Kabile, d’origine antillaise, est décédée en février 2001 à l’hôpital de Gonesse (Val-d’Oise), suite à ce qui était, sur le papier, un problème de santé (une douleur à la jambe). le blog fxgpariscaraibe+2donde vamos+2
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Sa famille estime que sa mort n’a pas été expliquée de manière satisfaisante : il y aurait eu plusieurs versions du certificat de décès, et des incohérences dans les certificats médicaux. Le Libre Penseur+2Politique de Vie+2
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Autopsies et exhumations
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La famille a obtenu une autopsie, mais prétend que le corps autopsié n’était pas celui d’Éliane : différences de morphologie (couleur de peau, taille, poids …) ont été relevées. Politique de Vie+1
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Par la suite, le corps a été exhumé à plusieurs reprises (au moins deux fois selon certains récits). Politique de Vie+1
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Lors d’une exhumation, la famille affirme avoir trouvé dans le cercueil des « bouts de graisse, de la chair fraîche » et une cage thoracique qui, selon eux, ne pourrait pas être celle d’Éliane. Politique de Vie
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Ils disent même que le cercueil de son fils (ayant déjà été enterré) avait disparu du caveau familial. Politique de Vie
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Actes de décès contradictoires
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La famille rapporte l’existence de trois certificats de décès différents avec des numéros et des dates distinctes. donde vamos+2meli-melodie-54.fr+2
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Ces éléments alimentent la suspicion que des faux ont été utilisés. Le Libre Penseur+2donde vamos+2
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Accusations de trafic d’organes / trafic de cadavres
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La famille, notamment son fils Thierry Kabile, avance qu’il pourrait y avoir eu un trafic d’organes : selon eux, des corps auraient été manipulés, voire des organes prélevés illicitement. Le Libre Penseur+2donde vamos+2
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Certains témoignages évoquent des “fausses autopsies” : le corps examiné ne correspondrait pas, ou les opérations n’auraient pas été réalisées de façon transparente. Le Libre Penseur
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Il y a aussi des accusations de “recel de cadavre” : parce que le corps entier d’Éliane ne serait pas là, selon la famille. donde vamos
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Procédures judiciaires
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La famille a porté plainte contre l’État français, notamment pour trafic d’organes, faux actes de décès, disparition du corps, etc. meli-melodie-54.fr+1
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Cependant, selon certains articles, la justice aurait rejeté ou classé sans suite certaines plaintes. donde vamos+2Politique de Vie+2
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En 2008, la famille a été condamnée à une amende (15 000 €) pour “procédure abusive”. Politique de Vie+1
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Il y a eu un procès en appel en 2018. Le Libre Penseur
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Couverture médiatique et soutien
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L’affaire a été évoquée dans des émissions, des livres (un avocat, Me Dominique Kounkou, a écrit sur le sujet). Profession Gendarme+1
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Il existe un comité de soutien à la famille Kabile, prétendant que l’affaire est “emblématique” d’un possible trafic d’organes. Magazine NGAMBO NA NGAMBO
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Points de controverse et limites des accusations
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Manque de preuve publique solide : bien que la famille affirme des irrégularités très graves, il semble y avoir peu (ou du moins peu de rapports accessibles largement) de condamnations judiciaires basées sur un trafic d’organes clair et établi.
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Réponses des hôpitaux / autorités : L’hôpital de Gonesse, par exemple, affirme que “tout ce qui devait être fait” a été fait lors de l’hospitalisation. Politique de Vie
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Complexité judiciaire : la plainte pour trafic d’organes se cumule avec d’autres accusations (faux documents, substitution de cadavre), ce qui rend l’affaire très complexe à instruire.
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Problème de médiatisation : certains médias alternatifs ou indépendants (comme Nexus) couvrent l’affaire, mais elle n’a peut-être pas été traitée de façon large ou systématique dans la grande presse mainstream. Nexus
Conclusion — Que peut-on en retenir ?
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Ce n’est pas un “scandale clairement prouvé” de trafic d’organes au sens où on l’entendrait comme un réseau mafieux large bien établi avec des condamnations massives, du moins pas sur la base des informations publiques disponibles.
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Mais les allégations de la famille sont extrêmement sérieuses : disparition du corps, incohérences dans les actes officiels, autopsies suspectes, etc.
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L’affaire soulève des questions importantes sur la transparence du système judiciaire et médical, le respect des droits des familles, et la possible impunité dans des cas sensibles comme ceux-ci.
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Enfin, cela montre aussi à quel point il peut être difficile pour des familles d'obtenir des réponses dans des situations où elles soupçonnent des malversations graves.
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