lundi 24 novembre 2025

NE LE DITES A PERSONNE




On se demande souvent comment évoquer l’influence mondiale de l’empire Soros, Gates ou Schwab sans être immédiatement traité de "complotiste".
 
L’un des moyens de l’analyser, c’est de tirer parti des câbles de WikiLeaks. C’est ce que fait Mike Bentz, directeur de la Fondation pour la liberté en ligne, analyste de l’État profond.

Repartant de l’un des tweets de Benz, The Islander fait une petite synthèse intéressante:
«Soros ne se contentait pas de s'ingérer dans les affaires ukrainiennes ou de soutenir des ONG. Il était infiltré au sein du Département d'État américain depuis un demi-siècle.

Ce n’est pas un philanthrope, mais un partenaire de l'empire.

Les câbles de WikiLeaks n’élaborent pas de théories, ils documentent. Des années Kissinger aux révolutions de couleur, jusqu'au régime actuel de censure numérique, Soros n'était pas en dehors des structures de pouvoir, il y était profondément ancré. Il informait les diplomates américains. Il a infiltré ses agents dans la «société civile». Il a orchestré des révoltes «populaires» qui, par un heureux hasard, coïncidaient avec les objectifs de changement de régime de Washington. Et tout ce temps, il a agi dans l'ombre, dissimulé sous le discours des droits de l'homme et de promotion de la démocratie, tout en servant les intérêts néoconservateurs et néolibéraux américains.

Il ne s'agissait pas de politique étrangère. Il s'agissait d'un empire privatisé, exploité par le biais d'ONG, de réseaux médiatiques, d'observateurs électoraux, de groupes de réflexion et d'«experts en désinformation» numérique qui se font désormais passer pour des arbitres neutres. Mais ces câbles révèlent une continuité : la même stratégie qui a fait tomber Milosevic, Saakashvili, Ianoukovitch et d'autres est désormais adaptée au champ de bataille numérique. Les systèmes de censure actuels, des «signaleurs de confiance» aux «comités de sécurité numérique» en passant par les «coalitions de vérification des faits», ne sont que des révolutions de couleur dans le cyberespace. Ils ne renversent pas les gouvernements, ils délégitiment la dissidence. Ils ne déploient pas de chars, ils n’en ont pas besoin, ils déplateformisent. Mais la logique est identique : éliminer l'opposition, imposer une soumission idéologique, et toujours appeler cela démocratie.

Soros n'était pas le cerveau de l'opération. Il en était le modèle. Le prototype de l'oligarque qui a fusionné finance et discours, fonds de fondation et politique du régime, et bâti une machine de soft power capable de plier des nations entières à la volonté d'une poignée d'individus. Mais d'où provenait l'argent de ces fondations ? Des profits colossaux de Wall Street, dopés par la déréglementation, des spéculations monétaires qui ont paralysé des économies entières, et d'un système qui récompense l'obéissance idéologique par des capitaux inimaginables : Soros a transformé ces milliards en bataillons d'ONG, de journalistes, d'«observateurs électoraux», d'universitaires et de spécialistes de la répression numérique, tous mobilisés sous la bannière de la «société ouverte». Il a mondialisé cette machine. De l'UE à l'Amérique latine, des géants de la tech au monde universitaire, nous assistons à une fusion parfaite entre capital irresponsable, politique étrangère impérialiste et répression numérique. Le pouvoir ne porte plus d'uniforme ; il arbore un sweat-shirt, un badge de think tank ou un titre d'«expert en désinformation».

L'histoire ne murmure pas. Elle attend en silence que le barrage cède. Et maintenant, c'est fait. Ces câbles ne fuient pas, ils rugissent. Ce ne sont ni des spéculations, ni des théories, mais des aveux dans leurs propres mots, à travers les décennies. La preuve que le masque humanitaire a toujours été cousu par les mêmes mains qui tiraient les ficelles du changement de régime.
Soros n'était ni une exception ni un marginal. Il était le modèle. Et ses réseaux ne se sont pas développés dans l'ombre ; ils ont été cultivés, autorisés et déployés.

Aujourd'hui, les archives se retournent contre leurs architectes. La machine même qui contrôlait la vérité, censurait la dissidence et fabriquait le consentement est en train de se défaire sous l'effet de ses propres mécanismes.


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