lundi 17 novembre 2025

RAFALE VS MIG35

 


"Il faut entre 8 et 10 ans pour former un pilote", explique Pierre-Henri Chuet, ancien pilote de chasse

Analyse des performances — Rafale vs MiG-35

Rafale (français)

Points forts :

  1. Polyvalence (omni-rôle)
    Le Rafale est conçu depuis le départ comme un avion multirôle : supériorité aérienne, frappe air-sol, reconnaissance, etc. Ministère des Armées+2Ministère des Armées+2

  2. Agilité et manœuvrabilité

    • Il a une configuration aile-delta + plans canards, ce qui lui donne une excellente manœuvrabilité, notamment à des incidences élevées. Wikipédia+1

    • Facteur de charge : jusqu’à +9 g (et jusqu’à +11 g en urgence selon certaines sources). Sauf

  3. Systèmes d’armes / avionique avancés

    • Capacité à embarquer des missiles “modernes” : MICA (IR, EM), Meteor selon les versions. Ministère des Armées

    • Bon emport : 14 points d’emport, capacité de carburant interne + externe importante. Dassault Aviation

    • Signature radar réduite (“furtivité passive relative”), ce qui améliore sa survivabilité. Dassault Aviation

  4. Endurance / rayon d’action

    • Carburant interne + externe bien dimensionnés. Dassault Aviation

    • Cela permet des missions assez longues, et une bonne capacité à rester en combat ou à projeter.

Limites :

  • Comme tout avion multirôle, dans certaines configurations “chargées”, ses performances manœuvrières peuvent être réduites.

  • Même s’il est “discret”, il n’a pas la furtivité d’un chasseur de 5ᵉ génération.


MiG-35 (russe)

Points forts :

  1. Manœuvrabilité très élevée (“super-manoeuvrabilité”)

    • Le MiG-35 est conçu pour tourner fortement, y compris à des angles d’attaque élevés. Airforce Technology

    • Il peut maintenir des charges de G élevées et a un bon rapport poussée/poids, ce qui lui donne un taux de virage important.

  2. Radar moderne

    • Il est équipé d’un radar AESA (Zhuk AM / Zhuk-AME selon versions) selon certaines sources. Army Recognition

    • Cela lui donne une bonne capacité de détection, de tracking, et probablement un bon suivi des cibles en combat aérien.

  3. Armement

  4. Portée / rayons de vol

    • Portée “ferry” (avec réservoirs) importante : jusqu’à ~3 100 km selon Air-Force Technology. Airforce Technology

    • Plafond assez élevé, ce qui peut être un avantage dans certains profils d’interception. Airforce Technology

  5. Coût

    • Selon certaines analyses, le MiG-35 est “deux fois moins cher” que des concurrents occidentaux comme le Rafale. Russia Beyond FR+1

    • Cela peut signifier davantage d’unités déployables, ce qui pourrait jouer un rôle stratégique.

Limites :

  • Bien que manœuvrable, certains experts estiment que ses moteurs ne donnent pas tout à fait autant de “tirant” que certains concurrents occidentaux, ce qui peut limiter certaines performances de poussée pure. Russia Beyond FR

  • Le nombre d’exemplaires réellement en service est limité (selon certaines sources), donc l’expérience opérationnelle pourrait être moindre. Wikipédia

  • Maintenance + logistique : comme beaucoup d’avions russes, les coûts et la fiabilité peuvent dépendre fortement du contexte, ce qui peut réduire l’efficacité opérationnelle dans des environnements contraignants (mais cela dépend).


3. Comparaison “close combat” (dogfight) versus “opérations aériennes”

  • En dogfight (close combat) :
    Le MiG-35 pourrait avoir un léger avantage dû à sa super-manœuvrabilité. Sa capacité à virer fort, à exploiter des angles d’attaque élevés, peut le rendre dangereux dans un combat rapproché. Cependant, le Rafale n’est pas en reste : ses canards + delta et son bon rapport poussée/poids le rendent très agile aussi. De plus, le Rafale dispose de bons missiles courts/moyens (MICA) et d’une bonne capacité de survie.

  • En opérations aériennes (mission multirôle, supériorité, frappe, interception) :
    Le Rafale brille par sa polyvalence, sa capacité à transporter beaucoup d’armement, sa portée et sa connectivité (capteurs, guerre électronique). Le MiG-35 peut aussi faire des missions variées, mais peut être plus “spécialisé” pour des scénarios de supériorité ou d’interception dans certains théâtres, selon comment il est utilisé.


4. Conclusion

  • Il n’y a pas de “meilleur dans tout” : le choix dépend fortement de l’usage.

  • Pour un combat rapproché, le MiG-35 pourrait être très dangereux grâce à sa manœuvrabilité. Le Rafale peut quand même très bien répondre, surtout par sa conception aérodynamique, mais dans certains cas le MiG pourrait avoir un avantage.

  • Pour les missions opérationnelles générales, le Rafale a très probablement l’avantage du “package complet” : capacité d’emport, avionique moderne, endurance, polyvalence.

  • Stratégiquement, le coût pourrait pencher en faveur du MiG-35, mais la “valeur” opérationnelle du Rafale (interopérabilité, formation, maintenance) peut compenser dans des armées bien équipées.

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