lundi 22 janvier 2024

ENERGIES

 Plus d’énergie, ou moins de consommation ..

Bonjour les amis.

Nous ne sommes pas les seuls à réfléchir au coût monstrueux auquel “oblige” le développement de ce que certains appellent “l’Intelligence Artificielle”.  Il faut tenir compte de toutes les applications basées sur la consommation d’électricité (sachant que déjà 10% de cette énergie est déjà perdue par effet Joule, par rayonnement électromagnétique).

Pour que la planète “tienne le coup”, il faut au contraire s’appliquer à traquer toute consommation électrique : la diffusion hertzienne en est une, qui draine presque dix fois plus d’énergie que la transmission filaire, tout en étant moins fiable. De plus, la transmission filaire par fibre n’occasionne pas de nuisances électromagnétiques pour l’environnement. Je rappelle que Arthur Firstenberg s’est penché il y a pas mal d’années déjà sur les effets éminemment néfastes des grands radars de veille US, ce qui l’ a amené à être l’un des premiers lanceurs d’alerte. Oh oui, rien que l’activité militaire tous pays confondus est l’une des principales sources de gaspillage et de pollution en général  sur la Terre entière.

La pseudo-intelligence artificielle, surtout celle prospective, inventive, va encore, si on n’y met pas un frein, augmenter ces risques multiples. Risque d’exagération de la consommation électrique, risque d’épuisement des ressources du sol et du sous-sol (voire de l’environnement marin) à rythme toujours accéléré, risque toujours plus fort d’échauffement causé par les fermes d’ordinateurs ou datacenters, risque lié aux capteurs désormais épandus partout par MILLIARDS, chacun réclamant extraction, construction, alimentation ne serait-ce que par une petite batterie de cellules photoélectriques liée à une batterie de soutien quand il n’y a pas de soleil…. où allons-nous ainsi ?

Cela s’ajoute au risque majeur que ce qu’on appelle l’IA, supplante partout le génie humain, pour le meilleur et surtout pour le pire. Cela veut dire que hors quelques fort peu nombreux décideurs lointains, et leurs servants directs, seuls “des robots” assureraient la marche de la planète, mettant les vrais humains capables de génie, à la poubelle. Est-ce bien ce que déjà certains acceptent ? Le vrai humain sait se tromper, mais aussi il sait accomplir ce qu’aucune machine, aucun animal ne pourrait : l’improbable, l’impensable, ce que Guillaumet avait dit à Saint-Exupéry : « Ce que j’ai fait, je te le jure, aucune bête ne l’aurait fait. » Un magnifique film de Jean-Jacques Annaud lui a rendu hommage en 3D au Futuroscope de Poitiers. (c’est grâce à ma propre fille, comptable au Conseil Départemental de la Vienne, et justement chargée des investissements du département, que j’ai pu découvrir ce film)

Il est symptomatique que des dizaines d’auteurs de science-fiction aient pris la peine de s’investir dans la problématique mettant en conflit “l’artificiel” face à la Vie des Humains dont la grande chance est justement d’être “a-logiques” donc capables du pire, comme du meilleur, y compris l’impensable. Un truc idiot : l’IA peut devenir un joueur d’échecs redoutable, mais pas systématiquement gagnant. Au poker, cela risque fort de ne pas fonctionner. Au Bridge (auquel j’ai joué pas mal autrefois), non plus, mais moins. La Vie est imprévisible, l’informatique, NON. D’où les Lois de la Robotique d’Asimov.

Bon, j’ai été un peu long, mais il me fallait toucher tous les aspects le plus souvent déplaisants de ce que des TARÉS nous réservent, à Davos. Il me plaît de me gausser, en rappelant que les hôtels et habitants de cette ville suisse usent et abusent de la présence de ce colloque…. avec des prix plus qu’exorbitants. Ils auraient bien tort de ne pas s’en gêner !

Jean Claude

Voir : https://francais.rt.com/opinions/108813-ia-est-menace-pour-planete

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire