vendredi 26 janvier 2024

SCANDALE

RIFIFI EN BELGIQUE

Huit personnes ont été inculpées pour vente et détention de stupéfiants en association, a confirmé vendredi le parquet de Bruxelles. Six d’entre elles ont été placées sous mandat d’arrêt et en détention préventive, les deux autres ont été libérées sous conditions. Parmi les personnes inculpées figure un membre du cabinet de la ministre, Mekki Vanhaelen, par ailleurs fils de l’ancienne ministre Fadila Laanan. 10.000 euros ont été retrouvés à son domicile.

“Le mercredi 15 décembre en soirée, la ministre de l’Éducation a été informée qu’un assistant en charge du matériel et de la logistique au cabinet, se trouvait en état d’arrestation dans le cadre d’une enquête sur un trafic de drogue”, avait indiqué jeudi le cabinet de la ministre, dans un communiqué. Le lendemain, une procédure de licenciement pour rupture de confiance a été lancée. “Le même jour, une fouille de son bureau a été effectuée par nos soins afin de vérifier si des objets délictueux s’y trouvaient. Une cinquantaine de sachets contenant de la poudre blanche a été découverte”, selon ce même communiqué.

Le cabinet a alors pris contact avec un avocat pour ouvrir une collaboration avec le juge d’instruction en charge de l’enquête. “De commun accord avec les enquêteurs, le chef de cabinet leur a ouvert les portes du bureau du collaborateur et de tous les locaux auxquels celui-ci avait accès dès le vendredi 17 décembre. Les sachets ont été embarqués par les enquêteurs le jour même. Ils n’ont rien découvert d’autre et n’ont souhaité entendre aucun autre membre du cabinet depuis.”

SudInfo


Caroline Désir, Ministre de l'Education - Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

"Le mercredi 15 décembre en soirée, j’ai été informée qu’un assistant en charge du matériel et de la logistique au cabinet, se trouvait en état d’arrestation dans le cadre d’une enquête sur un trafic de drogue.

Le jeudi 16 décembre, une procédure de licenciement pour rupture de confiance a été menée dans le respect de la réglementation applicable aux cabinets ministériels.

Le même jour, une fouille de son bureau a été effectuée par nos soins afin de vérifier si des objects délictueux s’y trouvaient. Une cinquantaine de sachets contenant de la poudre blanche a été découverte.
 Un contact a été pris par le cabinet avec un avocat pénaliste pour ouvrir une collaboration avec le juge d’instruction en charge de l’enquête. Le cabinet a donc entamé cette collaboration d’initiative avec les enquêteurs. De commun accord avec ces derniers, le chef de cabinet leur a ouvert les portes du bureau du collaborateur et de tous les locaux auxquels celui-ci avait accès dès le vendredi 17 décembre.
Les sachets ont été embarqués par les enquêteurs le jour même. Ils n’ont rien découvert d’autre et n’ont souhaité entendre aucun autre membre du cabinet depuis."



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