La Commission européenne retire ses publicités de X et affirme que cela est dû à la « désinformation » et non au fait qu’elle vient de faire l’objet d’une plainte en justice pour des publicités portant atteinte à la vie privée
Les détracteurs de la censure pourraient considérer la récente décision de la Commission européenne de mettre un terme à la publicité sur la plateforme de médias sociaux d’Elon Musk, X, comme une mesure controversée. La décision, enracinée dans l’inquiétude concernant la propagation de la désinformation présumée sur la plateforme, a été officiellement communiquée dans un mémo par la porte-parole en chef adjointe de la Commission, Dana Spinant. Le Brussels Playbook de POLITICO, qui a réussi à obtenir la note, révèle que Spinant cite la façon dont les fausses déclarations, en particulier autour du conflit Israël-Hamas, ont mis en danger la réputation de la Commission.
L’action de la Commission est associée à la surveillance croissante dont fait l’objet le X en Europe, principalement en raison de la loi sur les services numériques (DSA) récemment mise en œuvre dans la région, également connue sous le nom de loi sur la censure de l’UE.
Ce texte législatif régissant la liberté d’expression en ligne aurait incité la Commission à s’interroger sur le respect des règles par la société X, notamment en ce qui concerne le traitement des contenus illicites et de la mésinformation liés à l’attentat du 7 octobre perpétré par le Hamas.
Cependant, la Commission européenne ne mentionne pas un autre facteur qui aurait pu peser dans sa décision de supprimer les publicités sur X. Il s’agit du fait que X fait soudainement l’objet d’une plainte officielle concernant ses publicités portant atteinte à la vie privée sur la plateforme.
L’organisation connue sous le nom de noyb a déposé une plainte contre la direction générale des migrations et des affaires intérieures de la Commission européenne. L’accusation porte sur le fait que la Commission a utilisé des techniques illégales de micro-ciblage sur X, dans le but de défendre son règlement controversé sur le contrôle des chats en septembre 2023.
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La campagne désespérée visant à gagner les faveurs du public et à faire pression sur les gouvernements nationaux pour qu’ils approuvent le projet législatif contesté a non seulement enfreint les normes démocratiques, mais aussi le Règlement général sur la protection des données de l’Union européenne (RGPD), suggère la plainte.
Traduction de Reclaim The Net par Aube Digitale
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