Prêts à en découdre : Les procès contre le complexe industriel de la censure s’intensifient après que Musk a ouvert les vannes
L’une de ces entités, le Center for Countering Digital Hate, est une organisation à capitaux occultes dirigée par un prétendu ancien agent des services de renseignement britanniques.
Nous savons tout cela parce qu’il y a un peu plus d’un an, Elon Musk, propriétaire de X (anciennement Twitter), a diffusé les « Twitter Files » à un petit groupe de journalistes indépendants. Nous avons ainsi appris que l’administration Biden avait collaboré avec Twitter pour censurer l’histoire de l’ordinateur portable d’Hunter Biden, bannir Donald Trump, et que le FBI avait son bras entier dans le c*l de Twitter afin de façonner et de contrôler les récits.
Nous avons également appris les relations susmentionnées entre le complexe industriel de la censure.
Que les jeux commencent !
En août, Musk a donné le coup d’envoi de ce qui est devenu plusieurs procès contre des défenseurs de la liberté d’expression, en déposant une plainte contre le Center for Countering Digital Hate, que X a accusé de « travailler activement à faire valoir des affirmations fausses et trompeuses encourageant les annonceurs à suspendre leurs investissements sur la plateforme ».
« X est un service public gratuit financé en grande partie par les annonceurs », selon un article de blog de Twitter. « Par sa campagne de peur et sa pression constante sur les marques pour empêcher l’accès du public à la liberté d’expression, le CCDH travaille activement à empêcher le dialogue public ».
En octobre, Consortium News a poursuivi NewsGuard – une société qui attribue des notes aux sites web en vue de classer leur crédibilité – pour avoir « agi conjointement ou de concert avec les États-Unis afin de contraindre les organismes de presse à modifier leurs points de vue » concernant l’Ukraine, la Russie et la Syrie, et a imaginé une forme de « censure et de répression des points de vue » qui divergent de la politique américaine et de celle de ses alliés. L’administration Biden a également été citée comme accusée dans ce procès.
En novembre, X a porté plainte contre Media Matters, après avoir menacé de déposer une « plainte thermonucléaire » contre le groupe d’activistes de gauche « et tous ceux qui ont collaboré » avec eux dans le cadre d’une campagne de désinformation et d’un boycott des annonceurs contre la plateforme de médias sociaux.
L’action en justice, qui vient d’être déposée devant le tribunal de district des États-Unis pour le district nord du Texas, division de Fort Worth, allègue que les tactiques de l’organisation étaient manipulatrices et trompeuses.
L’action en justice affirme que :
Media Matters a opté pour de nouvelles tactiques dans sa campagne visant à chasser les annonceurs de X. Media Matters a manipulé les algorithmes régissant l’expérience des utilisateurs sur X pour contourner les mesures de protection et créer des images d’articles payés par les plus grands annonceurs de X à côté de contenus racistes et incendiaires, donnant la fausse impression que ces paires sont tout sauf ce qu’elles sont en réalité : fabriquées, inorganiques et extraordinairement rares.
Media Matters a exécuté ce complot en plusieurs étapes, comme l’ont révélé les enquêtes internes de X.
À la suite de l’action en justice, le procureur général du Texas, Ken Paxton, a annoncé l’ouverture d’une enquête sur Media Matters pour activité frauduleuse potentielle.
La semaine dernière, l’État du Texas, le Daily Wire et The Federalist ont poursuivi le Département d’État américain pour avoir conspiré avec Newsguard afin de censurer les entreprises de médias américaines, et pour que l’agence gouvernementale ait financé une technologie de censure conçue pour mettre en faillite les médias nationaux qui ont des opinions politiques défavorables. Lire la plainte de 67 pages ici.
C’est parti pour le grondement…
Le 30 novembre, la plateforme de streaming Rumble a intenté un procès à deux activistes libéraux qui, selon eux, ont travaillé en collaboration avec Media Matters pour mentir sur leur source de revenus publicitaires, causant ainsi un préjudice matériel à leur réputation, ainsi que la destruction de plus de 185 millions de dollars de leur capitalisation boursière – en dépit du fait que Rumble les a informés qu’ils étaient dans l’erreur.
Nandini Jammi (@nandoodles), Claire Atkin (@catthekin) – fondatrices de « Check My Ads », et neuf personnes anonymes qui travaillent pour Media Matters et Dewey Square, une « agence d’affaires publiques hyperpartisane ».
Par exemple, Jammi salivait à l’idée de démonétiser davantage X avant que Musk ne décide de réintégrer Alex Jones sur la plateforme.
Et maintenant, Rumble porte plainte…
Il est intéressant de noter que Media Matters est accusé d’une manipulation similaire à celle du procès de X, à savoir qu’ils ont manipulé la plateforme de Rumble pour montrer des publicités Netflix à côté d’une vidéo générée par l’utilisateur exprimant des opinions antisémites, que le personnel de Media Matters a « rafraîchie à plusieurs reprises », ce qui a amené « le système publicitaire de Rumble à servir différentes publicités jusqu’à ce que Media Matters en trouve une qu’il puisse utiliser comme matière première pour sa campagne de pression publique ».
« Il s’est avéré que l’employé de Media Matters qui s’est livré à cette tactique a été le seul à voir la publicité de Netflix sur la vidéo. »
Ainsi, alors que les poursuites judiciaires contre le complexe de censure commencent à fuser, on ne peut s’empêcher de penser que le vent est peut-être en train de tourner – ou du moins, que les censeurs y réfléchiront à deux fois avant de proférer des affirmations diffamatoires sur les plateformes qui autorisent les opinions divergentes.
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