Contradictions macroniennes de Gérald Darmanin sur la suppression du droit du sol à Mayotte
Bernard Antony, président de l’AGRIF, directeur de la revue Reconquête, communique :
C’est tout bonnement à la recherche d’un effet d’annonce que Monsieur Gérald Darmanin s’est livré en annonçant vouloir en finir avec l’application du droit du sol à Mayotte.
Rappelons que ce droit, à effet très négatif, qui est en vigueur partout en France, fait que tout enfant naissant sur le sol français bénéficie ipso facto de la nationalité française quelle que soit celle de ses parents.
Dans un premier mouvement, les Français, confrontés au déferlement migratoire et en particulier à une massive islamigration, pouvaient se réjouir du projet de monsieur Darmanin.
Mais ce dernier, en parfait adepte du principe macronien de « l’en même temps » décidait simultanément de programmer une mesure totalement contraire, à savoir l’abandon du « visa territorialisé » qui jusqu’ici interdit heureusement à ses détenteurs de se déplacer dans un autre département français.
Avec la deuxième réforme projetée par M. Darmanin, les migrants étrangers régularisés à Mayotte – et il en est, issus de plusieurs pays de l’Afrique orientale – pourront partir allègrement en France métropolitaine ; l’archipel des Comores devenant ainsi une étape sur la route de Marseille ou autre lieu de débarquement.
À le bien considérer, le projet Darmanin de suppression du droit du sol pour le seul département de Mayotte accompagné de l’abandon du visa territorial est une parfaite entourloupe politicienne destinée à égarer les Français.
L’AGRIF, qui s’est toujours battue pour la préservation de l’identité française, et notamment chrétienne, considère que c’est partout en France que le droit du sol doit être supprimé et que c’est aussi à Mayotte que doit être maintenu le visa territorialisé.
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