NE LE DITES A PERSONNE

 C’est une nouvelle étude qui risque de faire parler !

Réalisée par Epi-phare, un groupe de chercheurs directement mandatés par l’Assurance maladie et l’Agence de sécurité du médicament, cette étude fait des révélations attendues.

C’est désormais reconnu : les vaccins contre le Covid-19 entraînent bien des effets secondaires, à savoir des myocardites.

Cependant, c’est un peu plus compliqué que cela…

Le Covid moins grave que le vaccin anti-Covid ?

Un article publié sur France Info le 27 août 2024 fait le point sur les conclusions de l’étude.

Bien que les vaccins anti-Covid puissent entraîner des myocardites, ces cas sont jugés moins graves et moins fréquents que ceux provoqués par l’infection au Covid-19 elle-même.

Cette étude, qui a analysé les données de santé de millions de personnes, montre une augmentation des cas de myocardite post-vaccination, mais souligne que ces myocardites sont généralement bénignes et se résolvent sans complications majeures.

Statistiquement, on apprend que « parmi les patients qui ont développé une myocardite à la suite d’un vaccin anti-Covid, 6 % ont développé des complications, contre 12 % quand elle survient après une infection au Covid« .

De fait, et toujours d’après les conclusions de l’étude, les bénéfices de la vaccination, en termes de réduction des hospitalisations et des décès liés au Covid-19, surpassent largement les risques associés aux myocardites.

Cette découverte prétend apporter un nouvel éclairage sur le rapport bénéfice/risque des vaccins anti-Covid.

Il faut bien le reconnaître : c’est un premier pas, alors que beaucoup d’experts promettaient que ces effets secondaires n’existaient pas…

… cependant, c’est loin d’être suffisant !

Cette première reconnaissance de l’existence d’effets secondaires (seulement des myocardites pour l’instant) liés au vaccin anti-Covid semble bien mince.

Et la nuance apportée par cette étude nous laisse tout de même dans l’expectative.

« Oui, il y a des effets secondaires liés au vaccin… mais ils sont moins graves que les effets secondaires de la maladie elle-même« .

Une nouvelle forme de « Circulez, il n’y a rien à voir«  ?