La « taxe noire » : pourquoi ces jeunes Africains ne veulent plus envoyer d’argent dans leur pays d’origine
C’est un article passionnant de la BBC sur ces jeunes Africains qui ne veulent plus envoyer d’argent dans leur pays d’origine et sur ceux qui restés au pays attendent toujours cet argent pour pouvoir vivre.
C’est l’influenceuse kényane Elsa Majimbo qui, dans un message sur TikTok, aujourd’hui supprimé, a mis le feu aux poudres et suscité un débat très houleux sur les médias sociaux.« Envoyer de l’argent à son pays d’origine ou à sa famille élargie est une pratique africaine courante que je déteste absolument ».
“La jeune femme de 23 ans, qui s’est fait connaître pendant la pandémie de grippe aviaire grâce à ses vidéos humoristiques, a touché un point sensible lorsqu’elle a discuté avec ses 1,8 million d’abonnés de ce que l’on appelle la « taxe noire ».
Il s’agit du cas où les Africains noirs qui ont un minimum de succès, que ce soit dans leur pays ou à l’étranger, se retrouvent obligés de soutenir des membres de leur famille moins bien lotis.
Donner en retour est considéré comme une partie intrinsèque de la philosophie africaine de l’ubuntu, qui souligne l’importance de la famille et de la communauté, plutôt que de l’individu.
Pour beaucoup, la question est de savoir s’il s’agit d’un fardeau inutile et malvenu ou si cela fait partie de l’obligation de la communauté d’aider à tirer les autres vers le haut.
Mais Mme Majimbo, aujourd’hui installée aux États-Unis, s’oppose à cette pratique.
Dans la vidéo, elle explique que son père a soutenu les membres de la famille élargie pendant des années et qu’aujourd’hui, ils se tournent vers elle pour obtenir de l’aide. Elle s’en prend à un membre de la famille dont le nom n’est pas mentionné.
« Vous demandez de l’argent à mon père depuis bien avant ma naissance. Je suis née, j’ai été élevée, j’ai grandi, et maintenant tu me demandes de l’argent, espèce de paresseux. Je ne nourris pas tes habitudes. »
Je laisse lire cet article source BBC ici en entier pour ceux qui le souhaitent.
Le rapport au travail et à l’assistanat !
La réalité qui transcende les pays, les couleurs, les origines géographiques est toujours la même.
Les pauvres n’ont pas plus de droits sur les riches que l’inverse.
C’est quoi la juste solidarité ? Jusqu’à quel point l’aide est-elle morale et nécessaire, à partir de quel moment participe-t-elle à la paresse de celui qui en bénéficie et qui au lieu de grandir s’atrophie sous le poids de l’oisiveté ?
Nous en arrivons au point par exemple, où dans notre pays, en France, vous avez les gens qui sont en bonne santé et qui ne travaillent pas par millions, alors que nous avons des gens en situation de handicap qui eux travaillent dans les ESAT par centaines de milliers. Lorsqu’un pays génère ce type de paradoxe, alors son système est mauvais, malsain et totalement inefficace en plus d’être moralement totalement contestable.
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