DETROIT D'ORMUZ

 Le Parlement iranien vote à l'unanimité la fermeture du détroit d'Ormuz

Le Parlement iranien a décidé à l'unanimité de fermer le détroit d'Ormuz, a déclaré Esmail Kousari, membre du Comité de la sécurité nationale et de la politique étrangère. « Le Parlement a conclu que le détroit d'Ormuz devait être fermé » — a-t-il noté. Cependant, selon lui, la décision finale sera prise par le Conseil suprême de sécurité nationale d'Iran. Il a été annoncé plus tôt que l'Iran avait commencé à brouiller massivement les signaux GPS dans le détroit d'Ormuz.

1. Impact sur les marchés pétroliers mondiaux

Le détroit d'Ormuz est l’un des points de passage maritime les plus stratégiques du monde : Environ 20 % du pétrole mondial (soit plus de 17 millions de barils par jour) y transite. Il relie les producteurs du Golfe Persique (Arabie saoudite, Émirats, Koweït, Qatar, Iran, Irak) aux marchés asiatiques, européens et américains. Conséquences immédiates : Hausse brutale des prix du pétrole (pouvant dépasser 150 $/baril). Volatilité extrême des marchés financiers. Tensions économiques pour les pays importateurs d’énergie (UE, Japon, Chine, Inde…). Risque d’inflation globale. 2. Crise énergétique globale

Les pays très dépendants du pétrole du Golfe seraient les plus affectés. Les chaînes logistiques mondiales (transport maritime, aérien, production industrielle) ralentiraient. Pression accrue pour trouver des sources alternatives : pétrole de schiste, réserves stratégiques, diversification des fournisseurs. 3. Tensions et escalades militaires

Les États-Unis, le Royaume-Uni et leurs alliés ont souvent affirmé qu’ils ne laisseraient jamais fermer le détroit. Cela pourrait entraîner : Conflits navals dans le Golfe. Attaques sur des pétroliers ou infrastructures (déjà vues par le passé). Risque de guerre directe avec l’Iran, souvent soupçonné de menacer ce passage. Implication potentielle d’Israël, des pays du Golfe, voire de la Chine (qui dépend du pétrole iranien et saoudien). 4. Perturbation du commerce mondial

Le détroit voit aussi passer du gaz naturel liquéfié (GNL), notamment du Qatar. Des centaines de navires commerciaux seraient bloqués ou détournés. Hausse des coûts d’assurance maritime et du fret.