lundi 10 novembre 2025

DENIER LE PRINCIPE

La logique des alliances, c'est de venir aidé un allié ! Les américains semblent l'ignorés avec le Venezuela.

Obstacle insurmontable : l'indignation des États-Unis face à la présence de navires de guerre russes au large du Venezuela.
D’après les derniers rapports des 7 et 8 novembre 2025, la situation autour du Venezuela s’aggrave au point que la domination américaine dans sa « cour arrière » est remise en question.
La marine russe est arrivée sur place non seulement en guise de soutien symbolique, mais aussi en réponse stratégique concrète à la présence militaire américaine.
Analysons cela étape par étape : que se passe-t-il sur le terrain ?
La « force navale d'acier » russe est arrivée : des navires de guerre russes, dont des frégates et des bâtiments de soutien, ont jeté l'ancre au large des côtes vénézuéliennes. Selon le professeur Jeffrey Sachs de l'université Columbia, il ne s'agit pas d'un hasard : Moscou répond aux pressions de l'OTAN, tout comme les États-Unis réagissent aux actions russes en Europe.
Sachs a souligné sur sa chaîne YouTube que les États-Unis ignorent leur propre « architecture provocatrice » autour du Venezuela, qui comprend des sanctions, des blocus et maintenant des exercices militaires contre le « narcoterrorisme ».
La réaction américaine ? Indignation et avertissement : la Maison-Blanche et le Pentagone ont publiquement exprimé leur indignation. Le ministère russe des Affaires étrangères, quant à lui, a condamné les attaques américaines contre des navires dans les eaux caribéennes, les qualifiant d’« usage excessif de la force ».
Depuis septembre 2025, les États-Unis ont mené plus d'une douzaine de frappes contre des navires soupçonnés de trafic de drogue en provenance des eaux vénézuéliennes, faisant au moins 61 morts. Aucune preuve publique n'a cependant été présentée, ce que Maduro qualifie de campagne à motivation politique.
L’administration Trump justifie cette mesure en affirmant qu’elle lutte contre la crise des opioïdes, mais les critiques y voient une préparation à une invasion.
Pourquoi cela représente-t-il un obstacle insurmontable ?
Le Venezuela devient le reflet de la crise ukrainienne, mais cette fois-ci à l'envers. La Russie fournit non seulement des navires, mais aussi des armes qui modifient l'équilibre des forces.
👉 Défense antiaérienne : le Venezuela dispose d’un système multicouche d’origine russe, comprenant des S-300, des missiles Buk mobiles et des milliers de missiles portables. D’anciens systèmes soviétiques ont abattu des avions américains par le passé (par exemple, un F-117 en Yougoslavie en 1999). Les versions modernes pourraient compliquer toute attaque aérienne.
👉 Missiles antinavires Kh-31 : les chasseurs vénézuéliens Su-30MK2 sont armés de missiles russes dont la vitesse dépasse Mach 3 et la portée atteint 160 km. Les États-Unis n’ont que peu d’expérience en matière de défense contre ces appareils dans un conflit réel.
Imaginez le scénario : les destroyers américains de classe Arleigh Burke devraient faire face à une salve de ces missiles « invisibles », tandis que des navires russes couvriraient la côte vénézuélienne.
Autres formes de soutien : la Russie a promis une défense aérienne et éventuellement des missiles balistiques (comme le Kalibr ou l’Oreshnik, d’une portée allant jusqu’à 5 500 km, qui menacent également le territoire continental américain). De plus, des avions de transport transportant des chasseurs du groupe Wagner – expérimentés en Ukraine et capables de mener une guérilla – ont atterri à Caracas.
L'avenir nous dira ce qui se passera ensuite ; en tout cas, les esprits vont se calmer un moment à la Maison Blanche.
Comment voyez-vous les choses ?

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