Prétendant trouver la ville de Los Angeles en "situation insurrectionnelle", Donald Trump a invoqué une loi de 1807 pour prétendre placer sous commandement fédéral des unités de la garde nationale californienne et les utiliser pour une opération de répression.
Le but est à la fois de banaliser l'utilisation de militaires américains, y compris des réservistes volontaires territoriaux, dans des opérations de police intérieure, et de substituer l'autorité de Trump à celle des élus locaux californiens qu'il déteste et dont il craint qu'ils ne fédèrent une opposition politique contre lui. L'occasion est aussi trop bonne pour faire oublier l'épisode désastreux de sa soirée de pugilat verbal avec son ancien financier et collaborateur, Elon Musk. En vérité, les manifestations de Los Angeles ont été provoquées par les tactiques de gros bras des agents de l'immigration, soumis depuis le 20 janvier à une obligation de 3000 arrestations de sans papier chaque jour. L'état d'insécurité et d'intimidation, qui ne sont pas limités à la Californie, ne pouvaient à terme que provoquer des réactions. Celles-ci sont pourtant très éloignées des circonstances des dernières vraies émeutes raciales qu'a connu la Cité des Anges, en 1992. Dès samedi, les élus californiens et d'autres ont jugé illégale la prise de contrôle des gardes nationaux californiens par Trump et leur déploiement à des fins de répression. « C’est exactement ce que voulait Donald Trump » a réagi le gouverneur californien Gavin Newsom à l’annonce de certains affrontements et jets de projectiles qu’on a observé contre les policiers locaux et ceux de l’ICE, mais pas contre la Garde Nationale. « Il a allumé les flammes et a agi de façon illégale pour ‘fédéraliser’ la Garde Nationale. Nous l’attaquerons en justice. » post (linkedin.com/pulse/%C3%A0-l) , Lien (reuters.com/world/us/los-a)1, lien2 (reuters.com/world/us/polit), Lien 2 (reuters.com/world/us/does-)
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